Nous examinerons d’abord les missions les plus importantes de « l’Organisation pour la protection et le renseignement de la justice », puis nous tenterons de comprendre à quelle crise du régime elle veut répondre. Enfin, nous verrons dans quel contexte il faut analyser la création de tels instruments parallèles au sein du pouvoir iranien.
Nous tenterons d'examiner l'implantation de milices mercenaires étrangères dans les universités iraniennes, et si le recours à ces milices peut être vue comme une reconnaissance de l'inefficacité des méthodes passées, et un peu au-delà, comme un changement de paradigme dans la résistance/répression équation ? Et enfin, voyons si la présence de ces forces se limitera à l'université ?
Le point de vue développé dans cet article est qu’éliminer les rivaux du candidat favori du régime soit la seule alternative pour sa survie. Ainsi, les récentes interventions du régime pour exclure du pouvoir certaines de ses factions, ne sont pas des événements exceptionnels mais constituent une tendance à long terme en réponse à la crise hégémonique croissante.
À l'approche de l'anniversaire du soulèvement sanglant de novembre 2019, les opposants au régime des mollahs ont appelé à des manifestations dans les semaines à venir. De leur côté, les gardiens de la révolution (IRGC) ont annoncé leur intention de lancer « des patrouilles » prêtes à donner l’assaut en cas de besoin dans les quartiers.
Le centre de commandement supérieur des opérations militaires en Iran, a écrit une lettre officielle au président Rohani, lui demandant de transférer de la capitale iranienne. Un membre du Parlement iranien a déclaré que la demande avait été faite en raison de la crainte de nouvelles protestations populaires et de désobéissances civiles.
Malgré une vague de soutien internationale et une très vaste campagne pour empêcher son exécution, Navid Afkari, un champion national de lutte, a été pendu à la prison de Shiraz le matin du 12 septembre.
Navid a été accusé d'avoir tué un membre des forces de sécurité en civil qui réprimait les manifestations à Chiraz.
Le mercredi matin 5 août, Mostafa Salehi, un homme de 30 ans qui avait été arrêté lors des manifestations de décembre 2017-janvier 2018 en Iran, a été pendu dans la prison d’Ispahan.
L'agence de presse Fars affiliée aux services de renseignements, a confirmé l'exécution du jeune homme.
Quel intérêt peut avoir la République islamique pour l’Occident si non sa politique de dilapidation des richesses de son peuple ? Où est Hassan Rohani dans tout ça et qu’offre-t-il ? Si ce n’est qu’il dirige le régime le plus misogyne du monde, avec le plus grand nombre d’exécutions par habitant et une situation désastreuse des droits de l’Homme en Iran.