Un autre regard sur l'actualité et la société. Tout change à une vitesse accélérée. Les certitudes d'hier laissent place à des interrogations. Voir autour de nous avec un nouveau regard c'est enfin explorer1…
un environnement connu qui ne l'est plus. Voir autrement, c'est déjà se donner la possibilité d'envisager une Renaissance qui ne sera pas la reproduction du passé. Les légitimités d'hier se fissurent et s'effondrent. Des voix nouvelles surgissent sur les réseaux, loin des mandarinats universitaires et des cénacles institutionnels. Ecoutons ce qu'elles ont à nous dire avec sagesse et sens critique. Le XXIème siècle est en train de naître.
Un Président de la République est le président de tous les Français. A ce titre, des devoirs s'imposent à lui et notamment un devoir de réserve lors des élections destinées à choisir son successeur. De la réserve, François Hollande n'en a pas. Président "anormal" en tout point, il semblerait se répandre en faveur de M. Macron officialisant ainsi la mort du PS.
Les récentes frappes américaines sur la Syrie sont hélas au diapason de beaucoup d'autres interventions occidentales : un prétexte pour servir des intérêts différents de ceux affichés. Le cynisme en politique n'est pas nouveau, mais ici, il est lourd de conséquences pour la paix du monde. Le général Delawarde a produit une analyse fouillée de ces frappes et nous pousse à réfléchir.
Think tank à la française, les Gracques ambitionnent la création d'un parti progressiste. Emmanuel Macron, "créature" des Gracques est le cheval de Troie de ces lobbyistes. Leurs objectifs sont lourds de conséquence pour le pays. Les méthodes utilisées pour placer au sommet de l'Etat la "créature" des Gracques s'apparentent à un viol de la démocratie et à une forme de mépris pour le Peuple.
Le débat de mardi soir a réuni les 11 candidats. La présence des "petits candidats" a eu un effet bénéfique dans la prise et la liberté de parole. De nombreux constats sur l'état de notre société sont unanimement partagés. Si le temps des clivages tranchés gauche/droite est loin aucun candidat ne se démarque encore suffisamment pour réveiller cette campagne et les électeurs.
L'ancien Premier ministre a trahi sa parole et son camp. Ce geste dévastateur a le mérite de dévoiler les impostures de cette élection et la stratégie pro-Macron en marche. Plus que jamais, le candidat fétiche de la finance doit arriver second, au soir du 23 avril prochain. Aucun égard ne sera pris vis-à-vis de M. Fillon tant que ce dernier restera le plus sûr obstacle de M. Macron.
M. Mélenchon propose un programme dont l'ambition est de replacer l'homme au centre de tout et surtout au centre de l'économie. La plupart des propositions du candidat peuvent séduire même si leur chance de traduction dans la réalité est mince. Le candidat place en tête de priorité une réforme inutile. Enfin, la consigne de vote, qui sera donnée le 23 avril au soir, rend sans lendemain ce projet.
France 2 a eu la percutante idée de mettre face à face Christine Angot et François Fillon. Le débat prévu entre les deux personnages s'est transformé en une attaque violente, grotesque et presque indécente dirigée contre M. Fillon. Point d'orgue d'une suite incessante d'accusations contre le candidat de la droite, l'intervention de Mme Angot a synthétisé toute la médiocrité du temps présent.
Les révélations sur M. Fillon repartent de plus belle. Aucune accalmie dans ce "Fillon-bashing". Tout semble vouloir priver les Français d'un débat démocratique serein. Ces "affaires", qui n'en sont pas vraiment, dégradent la vie citoyenne. Les lendemains paraissent incertains. Le futur chef de l'Etat, même si c'est M. Macron, sera à la tête d'un pays fatigué et sa légitimité sera affaiblie.
Le premier grand débat de la présidentielle 2017 aura été l'occasion pour les candidats de se "mettre en jambe". La tonalité du débat aura été pacifique et presque timide. La forme et le fond des interventions auront toutefois été riches d'information sur les candidats pour qui sait écouter et observer. Incontestablement, on a hâte de les retrouver plus aguerris sur un plateau.
L'affaire des costumes est un éclairage de plus sur les faiblesses du microcosme politique. Jamais dans une élection, les programmes n'auront eu plus d'importance que ceux qui seront en charge de les appliquer. Jamais on aura si peu parlé de ces programmes. Incontestablement, celui qui sera élu à la présidence, et quel qu'il soit, n'aura pas toute la légitimité requise.