Un autre regard sur l'actualité et la société. Tout change à une vitesse accélérée. Les certitudes d'hier laissent place à des interrogations. Voir autour de nous avec un nouveau regard c'est enfin explorer1…
un environnement connu qui ne l'est plus. Voir autrement, c'est déjà se donner la possibilité d'envisager une Renaissance qui ne sera pas la reproduction du passé. Les légitimités d'hier se fissurent et s'effondrent. Des voix nouvelles surgissent sur les réseaux, loin des mandarinats universitaires et des cénacles institutionnels. Ecoutons ce qu'elles ont à nous dire avec sagesse et sens critique. Le XXIème siècle est en train de naître.
Emmanuel Macron vient de déclarer que "La politique, c'est un style". Cette affirmation, toute parée de la force du slogan publicitaire, contient en elle des vérités que le candidat Macron et la plupart des citoyens ignorent. Cette ignorance est fatale à l'image du candidat car le vrai sens de "La politique, c'est un style" nous apprend que M. Macron n'est pas un vrai politique.
Le Monde vient de lancer un outil intitulé « Décodex » à usage des internautes. Son objectif est de les aider à sélectionner les bonnes informations et les sites de confiance. Le problème est que les critères utilisés pour identifier les informations et les sites « de confiance » sont ceux d’une élite farouchement opposée à toute pensée discordante.
"This is the girl !" Dans Mulholland Drive, cette injonction tombe pour imposer la fille qui aura le premier rôle dans un film en préparation. Le nom d'Emmanuel Macron est sur toutes les lèvres : "c'est lui !, c'est l'homme qui doit gagner !". Le matraquage est puissant. L'injonction à choisir Macron s'abat sur les français sans qu'il soit possible d'y échapper.
Les masques tombent : l'affaire François Fillon se révèle être un véritable assassinat politique, mené tambour battant et avec une efficacité redoutable. Pourtant, un léger recul permet de voir cette affaire d'une façon différente et instructive. Ce qui se passe n'est rien de moins que la révélation des simulacres dans lesquels nos démocraties ont sombré.
Michel Onfray vient de publier "Décadence". Pour l'auteur, l'Occident est en phase terminale. Avec pudeur, il n'ose pas écrire que notre monde est en phase terminale. Fidèle à lui même, il fait du philosophe un journaliste qui propose une description du monde, prononce quelques sentences mais évite d'expliquer le pourquoi, le comment et le devenir. Le spleen me gagne en lisant Onfray...
Depuis quelques semaines, Bruno Lasserre, profitant de ses liens privilégiés avec les médias, a mis en œuvre une opération de réhabilitation de son image afin d’effacer ses fautes dans le drame survenu au sein de l’Autorité de la concurrence. Cette opération de réhabilitation repose sur la répétition médiatique d’une argumentation bien rôdée et sans lien avec la réalité des faits.
Le président de la République va prochainement nommer Bruno Lasserre à la tête de la section de l’intérieur du Conseil d’Etat en remplacement de M. Vigouroux. La démarche est étonnante et même gênante quand on connaît la récente affaire qui a révélé à quel point M. Lasserre a démérité et quand on sait qu’une procédure pénale est ouverte à la suite d’un dépôt de plainte pour harcèlement moral.
Un récent article vantant les qualités de Bruno Lasserre évoque le drame survenu au sein de l'Autorité de la concurrence. La présentation de ce drame est une réécriture de la réalité au détriment de la vérité et même de la mémoire de la victime. Ce procédé au fort relent manipulatoire est indigne de la Charte de Munich. L'association des amis d'Alain Mouzon a réagi à cette désinformation.
Le 17 mars 2016, le Tribunal administratif de Paris a reconnu l'existence de pratiques de harcèlement moral au sein de l'Autorité de la concurrence et de défaut de protection d'un agent. Ce jugement met directement en cause les méthodes du président de cette institution. Une réforme de la gouvernance des autorités administratives indépendantes est à inscrire à l'agenda des assemblées.
Une plainte au pénal pour délit de harcèlement moral vise Bruno Lasserre et l'ancien chef du service juridique de l'Autorité de la concurrence. Cette nouvelle actualité renforce le portrait peu flatteur du fonctionnement de cette autorité indépendante. Il sera difficile dans les prochains mois de ne pas mettre à l'agenda des réformes la question de la gouvernance de cette institution.