On parle de temps «libre» à propos des vacances. Mais libre de quoi? Libre de travail. Comprenons nous bien. Le «travail» dont il s'agit d'être libéré est celui que nous ne contrôlons pas, ou si peu. C'est celui que nous sommes obligés de fournir lorsque nous vendons notre force de travail en échange d'un salaire.
On a parfois entendu qu'avec la crise secouant le monde depuis 2007, le néolibéralisme serait mort. C'est oublier qu'il existe deux formes du néolibéralisme dont on peut dire, pour simplifier, qu'elles se sont succédé dans le temps.
Le philosophe Arno Münster explore l'écologie politique en compagnie d'Ernst Bloch, Hans Jonas et Günther Anders.Depuis plus de 40 ans, Arno Münster fait un patient travail de passeur, discutant notamment la philosophie critique germanophone pour un public francophone.
On a bien ri en entendant la chronique de Vincent Kucholl sur Couleur3, qui imitait un cacique du parti radical libéral lausannois disant: «Voyez-vous, autrefois, les mendiants, ils faisaient ça par hobby, maintenant c’est devenu un métier!»
La crise écologique, ou plutôt les crises écologiques contemporaines sont d'abord des crises démocratiques, c'est-à-dire des crises découlant d'un manque de démocratie.
La ville de Manchester, berceau de la révolution industrielle, dispose d'un remarquable Musée d'histoire populaire (People's History Museum) qui vient de rouvrir après une rénovation complète.
Un recueil pointu d’essais en anglais fait le point sur les difficultés que rencontrent les mouvements syndicaux à l’heure de la mondialisation, mais aussi sur les succès induits par de nouvelles approches.
Si le projet de développement durable et de gestion internationale de la crise écologique, après les échecs de Copenhague et de Nagoya, semble avoir trouvé ses limites, cela ressort peut-être moins de la nature du développement, de la croissance, ou des passions humaines, mais bien plutôt d’un type particulier d’organisation sociale: le capitalisme.
Après trente ans de néolibéralisme et huit ans de présidence Bush, la gauche américaine a placé beaucoup d’espoir dans l’élection de Barack Obama. Le mouvement syndical en particulier s’est mobilisé massivement pour le faire élire. Cet espoir a été passablement douché,