Cet article déconstruit l'idée d'une crise des finances publiques françaises. Il critique la vision néoclassique dominante, réfute l’existence d’un seuil critique de dette publique, et montre que les véritables limites budgétaires ne sont pas financières. Enfin, il invite à reconnaître le caractère artificiel des règles austéritaires de la Zone Euro et à engager leur révision.
Sous un régime de taux de change flottant, un État qui contrôle sa devise n’a pas besoin d’emprunter pour financer ses dépenses. Les titres d’État servent à stabiliser les taux d’intérêt, non à financer les dépenses. Dès lors, la persistance de leur émission résulte-t-elle d’une méconnaissance du système monétaire ou bien d’un choix politique ?
Lorsque l’État dépense, d’où vient l’argent ? Est-ce celui des impôts, ou bien des emprunts sur les marchés ? Cet article explore une idée centrale de la Théorie Monétaire Moderne (MMT) : en régime de taux de change flottant, les dépenses publiques d'un État qui contrôle sa devise n’ont pas besoin d’être "financées" au sens traditionnel.
Alors que la France débat de son budget, le discours reste centré sur la dette et le déficit publics, et sur l’influence supposée des marchés financiers. Cette approche conforte un cadre budgétaire contraint qui pénalise la population, tout en entretenant le mythe d’un pouvoir des marchés sur l’économie. Cet article vise à montrer que cette domination des marchés n’est en réalité qu’une illusion.
L'identité comptable des soldes financiers sectoriels révèle une vérité essentielle: l'épargne du secteur privé implique un déficit public. Ce principe, souvent occulté, est crucial dans le contexte actuel de discussions budgétaires en France. Comprendre cette réalité permettrait de mieux appréhender la gestion des finances publiques et d'abandonner l'idée d'un "fardeau" de la dette.
La découverte d’une approche monétaire comme la MMT, qui, en l’occurrence, non seulement relève d’un domaine que je ne connaissais pas, mais également qui a été une totale remise en cause de mes propres connaissances relatives à la gestion des finances publiques que j'ai pratiquées durant toute ma carrière, n’est pas quelque chose de banal. J’ai donc décidé de raconter ma propre histoire.
Le débat en France sur le déficit et la dette publics est devenu une véritable obsession, alimentant des discours alarmistes sur une prétendue catastrophe financière imminente. Pourtant, la Théorie Monétaire Moderne (MMT) montre que le déficit et la dette publics ne sont pas des menaces, mais des outils indispensables pour soutenir l'économie et répondre aux attentes de la population.
Dans un billet de blog récent, ainsi que dans une vidéo, l’économiste Henri Sterdyniak a présenté au sujet de Modern Monetary Theory (MMT) quelques éléments positifs la concernant, mais surtout de nombreuses critiques. Robert Cauneau et Ivan Invernizzi, MMTers convaincus et fondateurs du site internet MMT France, lui répondent.