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Le blog de Rocafortis

  • La mondialisation… et son reflux

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    Trump cherche à canaliser à sa manière un rejet de la mondialisation que les milieux démocrates méprisaient. Son orientation : ramener les entreprises et les emplois aux États-Unis, protéger la production américaine contre la concurrence étrangère, rendre l’économie nationale moins dépendante de l’extérieur. A l’extérieur, on renonce au « destin manifeste », on menace… et on deale.
  • La panique de l’Europe après le pivot américain

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    Au dernier stade de la décomposition, l’UE adopte une posture guerrière assez classique comme échappatoire. C’est un retournement risible, sans cause réelle, sans moyens et sans véritable ennemi. Une voie impraticable et sans issue. Le commentariat embraye sans honte. Reste aux populations à s’insurger avec un programme de paix et de développement responsable.
  • L’Europe face à la réalité

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    L’Europe devrait s’inquiéter des signaux de Washington qui font voler en éclats les fondements de sa sécurité. C’est l’art politique plutôt que la rhétorique émotionnelle et la panique morale qui sont nécessaires. Dans le cadre d’un virage fondamental vers l’autonomie stratégique, l’Europe devra reconsidérer ses relations avec une série de pays, dont la Russie.
  • Sur la géopolitique de la paix

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    Il y a trois ans, j’ai orienté mon Blog vers la géopolitique. L’extension de la guerre sur le sol européen, après la Yougoslavie portait toutes les menaces. Novice sur ce sujet, j’ai beaucoup appris avec près de 500 billets. Aujourd’hui, la situation reste figée. Un million de personnes et un pays entier ont été sacrifiés, et accessoirement 500 Milliards US. Stop ou encore ?
  • Épitaphe pour un « projet Ukraine ».

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    Ces trois abominables dernières années apparaîtront peut-être, je le souhaite, comme un simple remugle du 20ème siècle. Le siècle aux 230 millions de victimes de guerres, le siècle de l’impérialisme et des massacres. C’est loin d’être acquis mais un syndrome d’épuisement est constatable au plus haut niveau de la puissance. Cet épuisement porte en lui, soit la paix soit le suicide de l’humanité.
  • Le libéralisme (vous avez aimé) devient l’ultra-libéralisme (vous allez adorer)

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    Après Mileï, le précurseur et Trump hier, l’élection de demain en Allemagne va signer, avec Merz (et l’AFD) le double triomphe du nationalisme et de la fin de l’État de droit. Les partisans de la paix, qu’elle soit politique, sociale ou écologique sont donc dispersés façon puzzle. Une régression prévisible pour la pensée théorique mais ignorée du débat public.
  • Paris sur scène : Beaucoup de bruit pour rien

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    Espérons que ce sommet de Paris est une simple posture de la part des faucons britanniques et européens ; car, à en juger par leurs déclarations actuelles, c’est dans un théâtre où l’on joue à faire semblant que cela devrait se tenir. Horace : «  Parturiunt montes ; nascetur ridiculus mus » Les montagnes accoucheront et donneront naissance à une souris ridicule.
  • L’esprit de Munich à l’envers

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    A Munich, les Européens ont découvert, paniqués, que leur maître auquel ils avaient tant sacrifié n’avait plus besoin d’eux et faisait route à part. Est-ce le déshonneur selon Churchill ou selon La Boétie ? : « Ce maître n'a pourtant rien de plus que n'a le dernier des habitants du nombre infini de nos villes. Ce qu'il a de plus, ce sont les moyens que vous lui fournissez pour vous détruire ».
  • La gouvernance mondiale est une chimère

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    Dans un monde où la vie humaine ne compte plus, reprendre le contrôle s’impose. Un contrôle démocratique sur l’économie est le préalable pour recréer un monde dans lequel nous avons collectivement des choix. L’amélioration du bien-être des sociétés nécessite un investissement dans des biens collectifs locaux libérés des impératifs de l’accumulation du capital.
  • « Prendre le risque de l'intérêt universel » Gillian Rose.

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    La nouvelle droite radicale qui a conquis le leadership mondial avec l’élection de Donald Trump est une tentative de remédier aux pathologies du monde actuel par la violence. Elle ne fera que les accentuer. Contre cela, les idéaux abstraits, comme l’unité tant recherchée en politique pèsent très peu. Seul le travail du négatif, donc de la pensée, peut nous sauver. Une réflexion dans ce sens.