Par Samy Djemaoun
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En 2025, en France, une enfant de six ans, malade et demandeuse d’asile, dort dans une cage d’escalier. L’OFII estime qu’il n’y a « pas d’urgence ». Le juge condamne en quelques heures. Le lendemain, l’OFII remet pourtant la famille à la rue pour quatre nuits. Cet épisode dit tout : l’ordinaire du pire, devenu normal.
Par Samy Djemaoun
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Avec mes consœurs Justine Banuls, Lyne Haigar, Amel Delimi et Damia Taharraoui, nous avons déposé des recours préalables contre le MESR, le MEAE et huit universités françaises pour des associations (dont l'UJFP et NIDAL) et syndicats afin de faire cesser les partenariats France–Israël violant les obligations de prévention du génocide, des crimes de guerre et de la colonisation illicite.
Par Samy Djemaoun
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Je représentais, avec Me Lyne Haigar et Amel Delimi, Mouvement pour la Justice et Pluriversité, et avec Me Roman Sangue un enseignant-chercheur souhaitant assister au colloque.
Nous avons assisté à une atteinte historique à la liberté académique : un média crée une polémique, une association saisit un ministre, celui-ci met la pression, l’institution cède et un juge valide sur des faits inexacts.
En fuyant un mari violent en Espagne, H. pensait trouver refuge en France.
Mère de quatre enfants, titulaire d’un titre de séjour, elle a trouvé l’indifférence : nuits dehors, appels sans réponse au 115, silence du département.
Le 27 octobre 2025, le tribunal de Versailles a condamné l’Essonne.
Deux jours après, rien. La dignité humaine n’est pas une option budgétaire.
Par Samy Djemaoun
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Par sa décision n° 2025-1147 QPC du 5 juillet 2025, le Conseil constitutionnel a censuré en totalité et sans effet différé le II de l’article L. 773-11 du code de justice administrative, dans sa rédaction issue de la loi n° 2024-42 du 26 janvier 2024 pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration.
Depuis des mois, la Ville maintient durablement des femmes seules avec enfants de moins de 3 ans dans des SAS (salles de classe ou des gymnases insalubres), censés être temporaires. La Ville de Paris ne pallie pas les carences de l’État. Elle les prolonge, en piétinant sa propre mission de protection envers les enfants et les femmes les plus vulnérables dont elle la responsabilité.
Avec Utopia 56, nous obtenons l’annulation de l’arrêté du préfet de police de Paris qui interdisait de nourrir les plus vulnérables.
Quand l’État s’attaque à celles et ceux qui aident, c’est notre devoir de défendre celles et ceux qui survivent.
Par Samy Djemaoun
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Faire son travail, risquer sa vie : bienvenue dans la justice d’aujourd’hui ! La présidente du tribunal correctionnel de Paris est désormais sous protection policière. Parce qu’elle a… fait son travail !