Un mois après les révoltes des quartiers populaires, après les réactions haineuses et l’incompréhension, alors que la volonté du gouvernement est d’accélérer la reconstruction, nous essayons ici de répondre à ceux qui considèrent les gamins de banlieue comme des « hordes sauvages » et interrogeons la politique de la ville des 20 dernières années.
Sous une épaisse couche de peinture verte, le futur schéma de cohérence territoriale (SCoT) du Grand Paris se dévoile le temps d’une courte enquête publique du 3 octobre au 5 novembre. Transformera-t-il la métropole capitale en un lieu sain et vivable pour ses 7 millions d’habitant·es ou va-t-il l'accélérer en un eldorado de la promotion immobilière ?
Cette semaine les Soulèvements de la Terre ont « bloqué le Grand Paris » par la mise à l’arrêt de quatre sites de production de béton. Peut-on bloquer le Grand Paris? Sa croissance est-elle encore possible ? La métropole, « qui croule sous le béton » ne serait-elle pas surdéveloppée ? Comment transformer en profondeur son économie pour permettre sa transition vers « une prospérité sans croissance » ?
Si aujourd'hui, 150 ans après la Commune, le peuple reprenait le pouvoir, sans doute en finirait-il avec les grands délires du Grand Paris. Comment reprendre la main sur l'avenir de ce territoire ? Comment des centaines d'alternatives encore embryonnaires aujourd'hui réinventent un “vivre ensemble” et construisent une ville résiliente, solidaire, et nécessaire pour faire face aux enjeux à venir ?
Faut-il quitter Paris et participer à l'exode urbain post-covid ou réfléchir à mieux partager la région-capitale? Esquisse d’un Grand Paris des Communs plutôt que d’un «Paris en Commun».
La crise liée à la pandémie aggrave les inégalités, creuse le fossé entre riches et pauvres. Si cette “distanciation sociale” existait avant la pandémie, l’aménagement du Grand Paris la traduit dans l’espace urbain : Avec une vue courte, les aménageurs réservent le centre de la capitale au tourisme de luxe et s’accaparent le foncier, encore bon marché, des quartiers populaires de la métropole.
Le plan de relance affiche la volonté de « développer une alimentation saine et locale dans les cantines scolaires » et valorise « les jardins partagés et l’agriculture urbaine » tandis qu’en Île-de-France, 280 ha de terres agricoles à Gonesse et un ha de jardins ouvriers centenaires à Aubervilliers restent menacés. La cohérence entre politiques urbaines et alimentation est-elle vouée à l’échec ?
Le plan de relance affiche la volonté de « développer une alimentation saine et locale dans les cantines scolaires, » et valorise « les jardins partagés et l’agriculture urbaine » tandis qu’en Île-de-France, 280 ha de terres agricoles à Gonesse et un ha de jardins ouvriers centenaires à Aubervilliers restent menacés. La cohérence entre politiques urbaines et alimentation est-elle vouée à l’échec ?
Comment atterrir ? La Covid a brutalement ramené à la réalité nos modes de vie détachés du territoire et de ses contraintes. Comment imaginer le Grand Paris en «symbiose» avec sa région ? Et si le végétal faisait partie de la solution ? Poumon vert, cité jardin ou forêt urbaine, une volonté politique forte pourrait-elle mener à bien un tel projet d'haussmannisation végétale ?
Comment atterrir ? La pandémie du Coronavirus a brutalement ramené à la réalité nos modes de vie hors-sol, détachés du territoire et de ses contraintes. Cette série d’articles vise à penser le territoire du Grand Paris sous l’angle de la «symbiose» avec sa région. Cette partie explore en particulier les fragilités du territoire liées à son urbanisation - ou peut-être sa sur-urbanisation ?