Si aujourd'hui, 150 ans après la Commune, le peuple reprenait le pouvoir, sans doute en finirait-il avec les grands délires du Grand Paris. Comment reprendre la main sur l'avenir de ce territoire ? Comment des centaines d'alternatives encore embryonnaires aujourd'hui réinventent un “vivre ensemble” et construisent une ville résiliente, solidaire, et nécessaire pour faire face aux enjeux à venir ?
Faut-il quitter Paris et participer à l'exode urbain post-covid ou réfléchir à mieux partager la région-capitale? Esquisse d’un Grand Paris des Communs plutôt que d’un «Paris en Commun».
La crise liée à la pandémie aggrave les inégalités, creuse le fossé entre riches et pauvres. Si cette “distanciation sociale” existait avant la pandémie, l’aménagement du Grand Paris la traduit dans l’espace urbain : Avec une vue courte, les aménageurs réservent le centre de la capitale au tourisme de luxe et s’accaparent le foncier, encore bon marché, des quartiers populaires de la métropole.
Le plan de relance affiche la volonté de « développer une alimentation saine et locale dans les cantines scolaires » et valorise « les jardins partagés et l’agriculture urbaine » tandis qu’en Île-de-France, 280 ha de terres agricoles à Gonesse et un ha de jardins ouvriers centenaires à Aubervilliers restent menacés. La cohérence entre politiques urbaines et alimentation est-elle vouée à l’échec ?
Le plan de relance affiche la volonté de « développer une alimentation saine et locale dans les cantines scolaires, » et valorise « les jardins partagés et l’agriculture urbaine » tandis qu’en Île-de-France, 280 ha de terres agricoles à Gonesse et un ha de jardins ouvriers centenaires à Aubervilliers restent menacés. La cohérence entre politiques urbaines et alimentation est-elle vouée à l’échec ?
Comment atterrir ? La Covid a brutalement ramené à la réalité nos modes de vie détachés du territoire et de ses contraintes. Comment imaginer le Grand Paris en «symbiose» avec sa région ? Et si le végétal faisait partie de la solution ? Poumon vert, cité jardin ou forêt urbaine, une volonté politique forte pourrait-elle mener à bien un tel projet d'haussmannisation végétale ?
Comment atterrir ? La pandémie du Coronavirus a brutalement ramené à la réalité nos modes de vie hors-sol, détachés du territoire et de ses contraintes. Cette série d’articles vise à penser le territoire du Grand Paris sous l’angle de la «symbiose» avec sa région. Cette partie explore en particulier les fragilités du territoire liées à son urbanisation - ou peut-être sa sur-urbanisation ?
La pandémie du Coronavirus a brutalement ramené à la réalité nos modes de vie hors-sol, détachés du territoire et de ses contraintes. Cette série d’articles a pour objectif de réfléchir le territoire du Grand Paris sous l'angle de la "symbiose" avec sa région.
A Champigny-sur-Marne, 15 hectares de terres préservées et de jardins ouvriers sont menacés par les projets d’aménagement du Grand Paris. Nous défendons ici un projet conçu avec les habitant•e•s du quartier pour préserver cette respiration végétale.
Faut-il Zader le Grand Paris, comme Paul Delouvrier dans les années 1960, pour en finir avec la spéculation immobilière ? Alors que le prix moyen du mètre carré à Paris est de 10 000€, c’est l’ensemble de l’agglomération parisienne qui est victime des investisseurs. Ses quartiers populaires se gentrifient, repoussant lentement et toujours plus loin les populations les plus fragiles...