Le plan de relance affiche la volonté de « développer une alimentation saine et locale dans les cantines scolaires » et valorise « les jardins partagés et l’agriculture urbaine » tandis qu’en Île-de-France, 280 ha de terres agricoles à Gonesse et un ha de jardins ouvriers centenaires à Aubervilliers restent menacés. La cohérence entre politiques urbaines et alimentation est-elle vouée à l’échec ?
Le plan de relance affiche la volonté de « développer une alimentation saine et locale dans les cantines scolaires, » et valorise « les jardins partagés et l’agriculture urbaine » tandis qu’en Île-de-France, 280 ha de terres agricoles à Gonesse et un ha de jardins ouvriers centenaires à Aubervilliers restent menacés. La cohérence entre politiques urbaines et alimentation est-elle vouée à l’échec ?
Comment atterrir ? La Covid a brutalement ramené à la réalité nos modes de vie détachés du territoire et de ses contraintes. Comment imaginer le Grand Paris en «symbiose» avec sa région ? Et si le végétal faisait partie de la solution ? Poumon vert, cité jardin ou forêt urbaine, une volonté politique forte pourrait-elle mener à bien un tel projet d'haussmannisation végétale ?
Comment atterrir ? La pandémie du Coronavirus a brutalement ramené à la réalité nos modes de vie hors-sol, détachés du territoire et de ses contraintes. Cette série d’articles vise à penser le territoire du Grand Paris sous l’angle de la «symbiose» avec sa région. Cette partie explore en particulier les fragilités du territoire liées à son urbanisation - ou peut-être sa sur-urbanisation ?
La pandémie du Coronavirus a brutalement ramené à la réalité nos modes de vie hors-sol, détachés du territoire et de ses contraintes. Cette série d’articles a pour objectif de réfléchir le territoire du Grand Paris sous l'angle de la "symbiose" avec sa région.
A Champigny-sur-Marne, 15 hectares de terres préservées et de jardins ouvriers sont menacés par les projets d’aménagement du Grand Paris. Nous défendons ici un projet conçu avec les habitant•e•s du quartier pour préserver cette respiration végétale.
Faut-il Zader le Grand Paris, comme Paul Delouvrier dans les années 1960, pour en finir avec la spéculation immobilière ? Alors que le prix moyen du mètre carré à Paris est de 10 000€, c’est l’ensemble de l’agglomération parisienne qui est victime des investisseurs. Ses quartiers populaires se gentrifient, repoussant lentement et toujours plus loin les populations les plus fragiles...
EuropaCity promet d’absorber 80 ha de terres parmi les plus fertiles d’Europe, mais combien d’hectares de la Plaine de France ont déjà disparu? Avec l’arrivée du Grand Paris Express, la construction d’un 4e terminal à Roissy est en projet, ce territoire n’est-il pas en train de faire disparaître beaucoup plus que 80 ha de terre? EuropaCity ne serait-il pas le monstre qui cache les champs dévastés?
L’Etat détruit la ZAD de Notre-Dame-des-Landes mais son esprit refleurit partout. Le tour Alternatiba vient de partir, il nous montre à chaque étape que le vivre-ensemble s’épanouit dans les lieux alternatifs. Les expériences collectives comme les Babayagas, les Grands Voisins ou les Oasis des Colibris préfigureraient-elles la ville de demain ?
Depuis le 5 mai, les français•es consomment plus que ce que notre terre peut créer dans l’année. 2,9 terres seraient nécessaires à subvenir à notre niveau de consommation national. Cette matière prélevée au-delà de la biocapacité se retrouve dans nos déchets. En Île-de-France, chaque année, 40 millions de tonnes de déchets doivent être traitées, dont 75% sont des déchets de chantier.
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