Le collectif de défense des jardins ouvriers du Fort d’Aubervilliers tenait une table samedi dernier au Mediapart festival 2025, organisé au Point Fort d'Aubervilliers, à une centaine de mètres des jardins en question. Pourquoi ces jardins implantés dans un quartier populaire dense sont-ils encore et toujours menacés de destruction ?
Usbek, le grand seigneur persan de Montesquieu, est de retour en France, 300 ans après sa première visite. Il découvre avec le même étonnement les projets de Mégabassines.
Il y a un mois, l’association marseillaise Clean My Calanque annonçait refuser de participer au relais de la flamme olympique sponsorisée par « l’une des entreprises les plus polluantes du monde ». Si, à quelques mois de Paris 2024, les 15 000 athlètes emboîtaient le pas de Clean My Calanque et déclaraient forfait collectivement ?
À la suite des actions menées par les Soulèvement de la Terre il y a quelques jours, la Métropole du Grand Paris décide d’interdire béton et bitume sur son territoire dès 2024. Fiction ou réalité anticipée ? Ce conte de Noël à l’ère de l’anthropocène explore les alternatives pour remplacer ces matériaux d’un autre siècle.
Un mois après les révoltes des quartiers populaires, après les réactions haineuses et l’incompréhension, alors que la volonté du gouvernement est d’accélérer la reconstruction, nous essayons ici de répondre à ceux qui considèrent les gamins de banlieue comme des « hordes sauvages » et interrogeons la politique de la ville des 20 dernières années.
Sous une épaisse couche de peinture verte, le futur schéma de cohérence territoriale (SCoT) du Grand Paris se dévoile le temps d’une courte enquête publique du 3 octobre au 5 novembre. Transformera-t-il la métropole capitale en un lieu sain et vivable pour ses 7 millions d’habitant·es ou va-t-il l'accélérer en un eldorado de la promotion immobilière ?
Cette semaine les Soulèvements de la Terre ont « bloqué le Grand Paris » par la mise à l’arrêt de quatre sites de production de béton. Peut-on bloquer le Grand Paris? Sa croissance est-elle encore possible ? La métropole, « qui croule sous le béton » ne serait-elle pas surdéveloppée ? Comment transformer en profondeur son économie pour permettre sa transition vers « une prospérité sans croissance » ?
Si aujourd'hui, 150 ans après la Commune, le peuple reprenait le pouvoir, sans doute en finirait-il avec les grands délires du Grand Paris. Comment reprendre la main sur l'avenir de ce territoire ? Comment des centaines d'alternatives encore embryonnaires aujourd'hui réinventent un “vivre ensemble” et construisent une ville résiliente, solidaire, et nécessaire pour faire face aux enjeux à venir ?
Faut-il quitter Paris et participer à l'exode urbain post-covid ou réfléchir à mieux partager la région-capitale? Esquisse d’un Grand Paris des Communs plutôt que d’un «Paris en Commun».
La crise liée à la pandémie aggrave les inégalités, creuse le fossé entre riches et pauvres. Si cette “distanciation sociale” existait avant la pandémie, l’aménagement du Grand Paris la traduit dans l’espace urbain : Avec une vue courte, les aménageurs réservent le centre de la capitale au tourisme de luxe et s’accaparent le foncier, encore bon marché, des quartiers populaires de la métropole.