Après l’abandon de la « kafala » en 2019, ce système de parrainage ancestral des travailleurs étrangers propre aux pays du Golfe, le Qatar s’est engagé avec le soutien de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) sur place, à bâtir un droit du travail pionnier et inédit dans la région. Les dernières mesures annoncées en pleine pandémie de Covid-19 vont dans ce sens.
Mais quelle mouche a pu piquer les organisateurs du Rallye-Dakar qui ont choisi, du 5 au 17 janvier 2019, trois mois seulement après l'assassinat du journaliste Jamal Kashoggi, d'exporter la course en Arabie Saoudite? Faire ce choix dans un tel régime autoritaire, où les droits les plus élémentaires sont bafoués quotidiennement est un pur scandale dont on a pas fini de parler.
Le 25 octobre prochain sera proposé à l'élection du 25 novembre le prochain Président de l’OACI, l'Organisation Internationale de l'Aviation Civile. Depuis quelques semaines, Aysha Al Hameli, la première femme pilote des Émirats Arabes Unis a annoncé sa candidature. Mais ces élections à venir ne se déroulent pas à un moment opportun pour celle-ci, encore moins pour les EAU.
Les 16 et 17 décembre 2018 se tenait la 18ème édition du Forum de Doha au Qatar. Ce n’est certainement pas un lieu de débat et de dialogue de plus, mais bien un rendez-vous stratégique, politique, diplomatique et économique majeur pour un pays qui depuis 2017 est au cœur d’une crise politique régionale inédite.
Depuis deux ans, le Qatar à tour à tour été accusé de financer le terrorisme international, d’être le plus proche allié de l’Iran, de contribuer à la déstabilisation régionale en continuant de soutenir les Frères musulmans dans les pays en transition démocratique du monde arabe, de s’ingérer à grands renforts de pétrodollars dans l’économie des pays Occidentaux pour les « contrôler »
Et si Donald Trump était la meilleure chose qui soit survenue dans le jeu corsé des relations internationales depuis la fin de la Guerre Froide ? Car qu’on se le dise : si Donald Trump est bon pour l’Amérique, il est donc bon pour le monde.
Une mémoire chasse l’autre : les commémorations du siècle de la fin de la Première Guerre Mondiale n’y sont sûrement pas pour rien. En lançant son grand projet de Forum pour la Paix à Paris, le Président français à tenu avant tout à resouder les Français autour d’une victoire mondiale peut-être pour « oublier » d’autres malheurs plus récents. (...).
Depuis le déclenchement de ce que l’on appelle désormais « l’Affaire Kashoggi », pas un jour ne se passe sans que l’actualité ne se concentre sur les derniers faits et évolutions de l’Arabie Saoudite. Mais depuis quelques jours, il semble que les médias s’épuisent, car il n’y a tout simplement, le temps de l’enquête, rien de plus à dire concernant l’assassinat programmé de Jamal Kashoggi.
S’il y a bien un futur dirigeant mondial pressenti qui a été accueilli dans les pays occidentaux avec tous les honneurs depuis quelques années, c’est bien le prince héritier saoudien Mohamed Ben Salmane. Grâce à une campagne massive de communication, le royaume a tenté de vendre au monde le produit « MBS » comme le grand réformateur qui amènerait le royaume saoudien vers la modernité.