Au pied du Larzac, non loin de quelques bons crus de l'Hérault et proche des nombreux problèmes qui touchent les territoires d'une France pas si périphérique que ça.
Bastien Cazals a été sanctionné d'un retrait de cinq jours de salaire pour service non-fait. J'ai reçu la nouvelle par mail à 11h02. Après plusieurs semaines d'hésitations, l'administration de l'Education nationale a décidé de frapper fort pour dissuader les collègues tentés de passer à l'acte.
Le 17 décembre, l’Intersyndicale de l'Hérault appelle à un rassemblement médiatisé devant l’IA à 15H pour porter toutes les lettres individuelles de désobéissance à l’IA qui leur seront parvenues.
Madame, Monsieur, Le jeudi 20 novembre, une grève est organisée par les enseignants des écoles élémentaires et maternelles.Nous ne savons pas encore si nous participerons à ce mouvement. Nous hésitons. Et voici les raisons de notre hésitation.
Je vais vous livrer, dans le texte, une circulaire fameuse de 1956 qui supprime les devoirs à l'école. A la relire, on voit à quel point ce gouvernement nous promet de faire un bond en avant dans la bêtise. Cette école version Sarkozy n'a, en définitive, rien avoir avec cette "école d'autrefois" qu'aime tant les inspirateurs des nouveaux programmes de 2008.
J'ai accepté, à la demande de Hendatho (du blog Résistance pédagogique), de publier sur mon blog la lettre d'un instituteur de Colomiers à son inspecteur qui est le sujet de ce billet de Claude Lelièvre. Merci à Claude lelièvre d'avoir fait tout le boulot et à Alain REFALO d'avoir eu le courage d'envoyer cette lettre à sa hierarchie.
Voici une lettre. Elle est, par son attachement à un cas pariculier, une analyse générale et universalisable des conséquences de l'organisation des 2 heures de soutien et de la suppression dès 2009 de 3000 postes de RASED (Réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté). Le rapport de Révision générale des politiques plubliques préconise la suppression pure et simple des 24.500 postes...Il ne s'agit pas moins de l'abandon de l'égalité à l'école.
Cela a été fermement établi le 20 août de cette année 2008 : tous les enfants ont le droit d'être accueillis à l'école par temps de grève et les parents auront le droit de travailler. Justice est faite aux honnêtes gens. Sauf que...Il y a le texte et l'application du texte.Chronique de l'application du Droit d'accueil dans mon école lodèvoise.
A partir de deux informations (la possibilité faite aux crèches et aux assistantes maternelles d'accueillir les enfants jusqu'à 4 ans et l'étude d'un plan d'économies de Bercy sur le dos de l'école maternelle) et des déclarations des uns et des autres, j'avais interprété une possible remise en cause radicale des écoles maternelles, modèle envié dans le monde entier. J'ai eu, par la suite, une confirmation qu'il s'agissait bien d'une option à l'étude (info venant du ministère de l'Education). Voici le rapport d'une député des Alpes Maritimes qui fait le point sur les modalités d'accueil des enfants en âge pré-scolaire. Elle confirme bien des informations et des intuitions que j'avais pu avoir même si la "suppression" n'est pas évoquée. Je modifierai ce billet lorsque j'aurais fait une lecture complète et critique de ce rapport.
Notre Président a annoncé la suppression des cours du samedi matin et Antoine Prost a dénoncé le Munich pédagogique que constituait ce passage de 26h à 24h de cours. Les deux heures dégagées seront consacrées à un travail des enseignants envers les élèves en difficulté rassemblés en petits groupes. L'idée est bonne mais, au-delà des déclarations, se pose la question de l'application réelle de ces « nobles » intentions politiques qui tournent à la comédie burlesque. Explications. Attention, il faut s’accrocher.