Ce n’est pas de l’actualité, mais ça y ressemble souvent. (Un extrait en fin de billet)
Un roman aux risques et périls de révéler la monstruosité du libéralisme. Sur fond d’humour de bonne santé.
Je voulais réécrire ce texte avant de le publier, mais puisque François Maspero participe ce soir au débat de Médiapart, j'ai une grande envie de lui faire signe et de dire à tous ceux qui n'ont pas encore lu ses romans, qu'ils sont parmi les meilleurs que j'ai lus.
Cette sensation d’un auteur qui vit dans le même monde que celui dans lequel vous vivez est devenue suffisamment rare pour être notée et soulignée. Aussi rare que de voir un auteur assumer pleinement la responsabilité de dire, “qu’une autre vie est possible”, qu’il n’est pas vain de rêver à “une vie à l’écart de l’ingénieuse farce des humains”, que le monde n’est pas condamné définitivement à porter son seul visage apocalyptique, bref un livre où la vie triomphe malgré la sinistre pesanteur des dictatures du pouvoir, de l’argent, de la quantité.