Par SOPHIE TREGAN
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Jean-Noël Barrot a écrit : « La France soutient l’idée d’un Etat palestinien, démilitarisé, assorti du désarmement des groupes terroristes et d’une architecture régionale de sécurité intégrant Israël. C’est l’intérêt des Israéliens et de leur sécurité. La seule alternative à l’état de guerre permanent. »
Pour notre soutien à la Palestine, nous avons passé 18 mois à nous faire insulter : d'antisémites et de "pro-hamas". 18 mois à se voir hurler dans les oreilles par des hypocrites "7 octobre, Hamas, Hamas, Hamas" sans que ces derniers n'évoquent tous les crimes d'Israël depuis 1948.
Un rapport "top secret" sur "l'entrisme des frères musulmans" qui menacerait de "renverser la République" et "d'imposer la charia en France", a "malencontreusement" fuité auprès de "journalistes" du Figaro.
Depuis des années et d'autant plus depuis 18 mois, Meyer Habib c'est le suprémacisme décomplexé, la xénophobie bien portante et heureuse, l'apologie du génocide et du terrorisme en toute détente.
"Plan d'extension", "départ volontaire", "Gaza plage" pour ne pas dire : colonisation et nettoyage ethnique. "Guerre au Hamas" pour cacher un génocide. "Antimusulman" pour ne pas dire islamophobie après le meurtre d'Aboubakar Cissé, tué de 47 coups de couteau dans une mosquée.
Islamophobie, racisme, haine de l'État de Droit, hiérarchisation des souffrances humaines. Christophe Barbier, le bouffon emblématique de la bascule fasciste.
Chaque semaine, l'extrême droite agresse, assassine. Et il faut répéter que cela n'a rien d'actes isolés, que cette violence s'épanouie parce que le gouvernement et les médias mainstream propagent un discours raciste et des mensonges éhontés sur les musulmans, les personnes racisées et la gauche. C'est cette rhétorique qui permet aujourd'hui aux milices d'extrême droite de se sentir intouchables.