"Plan d'extension", "départ volontaire", "Gaza plage" pour ne pas dire : colonisation et nettoyage ethnique. "Guerre au Hamas" pour cacher un génocide. "Antimusulman" pour ne pas dire islamophobie après le meurtre d'Aboubakar Cissé, tué de 47 coups de couteau dans une mosquée.
Islamophobie, racisme, haine de l'État de Droit, hiérarchisation des souffrances humaines. Christophe Barbier, le bouffon emblématique de la bascule fasciste.
Chaque semaine, l'extrême droite agresse, assassine. Et il faut répéter que cela n'a rien d'actes isolés, que cette violence s'épanouie parce que le gouvernement et les médias mainstream propagent un discours raciste et des mensonges éhontés sur les musulmans, les personnes racisées et la gauche. C'est cette rhétorique qui permet aujourd'hui aux milices d'extrême droite de se sentir intouchables.
Depuis les révélations de Médiapart sur l'affaire Bétharram, les témoignages pleuvent. Témoignages sur des crimes et des délits commis il y a plus de 30 ans ou récemment, en 2023, dans des établissements privés catholiques. Nous découvrons l'ampleur des violences systémiques à l'encontre de la jeunesse, aussi perpétuées par des responsables politiques naviguant entre indifférence et acharnement
Depuis plusieurs mois, j'écoute les interventions de Rima Hassan. Pas de mensonge. Pas d'antisémitisme. Pas d'apologie du terrorisme. Juste des faits historiques et juridiques énumérés entre douleur et espoir. Juste un passé qui raconte le combat d'être née Palestinienne mais apatride.
Par SOPHIE TREGAN
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