Comment expliquer les références récurrentes sur les réseaux sociaux aux évènements révolutionnaires français du dernier tiers du XVIIIe siècle (Louis XVI, Révolution, noblesse, tiers-état). Pareil usage autorise-t-il à qualifier la période de révolutionnaire ? Une insurrection est-elle nécessairement une révolution, en somme un bouleversement de l’ordre social et politique ?
Au moment où s’opposent vertement deux légitimités, celle « du suffrage » et celle « de la rue », cet article propose de revenir sur les fondements historiques d’un des mythes politiques nationaux les plus efficients : celui de la représentation comme conquête démocratique.
Dans un article consacré à la stratégie d’opposition mise en œuvre par un parti de gauche à l’Assemblée contre la réforme des retraites, le philosophe G. de Lagesnerie analyse les enjeux de pouvoir qu’enferme la volonté de domestication des oppositions. Cet évènement s’inscrit dans une histoire longue de la conflictualité politique sur laquelle il s’agit de revenir.
Dans le cadre de mes recherches sur l'immatérialité de la désobéissance je publie cet entretien avec le Secrétaire général de la CGT : Philippe Martinez. Cet entretien s'est tenu en 2017. Il inscrit l'engagement syndical dans une perspective socio-historique qui permet de saisir les dynamiques en cours.
Que nous dit l'affaire Thomas Portes de notre démocratie ? Tout est-il permis en politique ? Peut-on accepter qu'une majorité instrumentalise le règlement intérieur de l'Assemblée pour des délégitimer l'opposition ? Ce billet entend susciter cette triple interrogation.
Le 8 novembre 2022, l'association coudes Acoudes organise un meeting consacré à la criminalisation de l'action syndicale et politique (Salle A. Croizat, Bourse du Travail, Paris, 19h). C'est dans ce cadre qu'est publié cet entretien avec P. Christmann, syndicaliste condamné pour avoir jeté des confettis et de la peinture à l’eau dans les locaux d’une organisation patronale lors d’une manifestation.
Depuis plus de deux siècles, droite radicale et l'extrême droite s'autorisent à qualifier Napoléon Bonaparte de républicain. Pareille falsification historique nécessite une mise au point scientifique.
L’évènement est le fait historique par excellence. C’est parce qu’il est surgissement qu’il est de part en part historique. De ce point de vue, le mouvement Nuit Debout est un évènement. Il est l’accomplissement inattendu d’un processus historique : la reconfiguration de l’identité politique de gauche. C’est ce laisse transparaitre cet entretien de mars 2017 avec la députée européenne L. Chaibi.
L’Affaire de la « chemise arrachée » d’octobre 2015 constitue un moment génétique capital parce qu’elle enferme à la fois, le raidissement d’un régime de domination extrêmement violent et la radicalité des changements sociaux en cours. C’est ce que cet entretien, précédé de quelques cadres analytiques, laisse transparaitre.