Masculinismes : Un ensemble d’offres idéologiques identitaires, construites, diffusées et opérationnalisées au sein de divers milieux de radicalisation (on/off ligne), qui font l’apologie de, ou prônent1…
la violence sous toutes ses formes, afin de maintenir, voir renforcer la domination des hommes sur les femmes et minorités de genre.
Face à la montée du christofascisme, il est urgent d’appliquer aux violences systémiques les leçons des mobilisations féministes : nommer les agresseurs, refuser les faux prétextes et inscrire chaque acte dans un système de domination. Une médiatisation féministe est essentielle pour contrer leur propagande.
Les discours pro-masculinistes se diffusent partout. Même l’espace blog de Mediapart n’échappe pas aux tentatives de blanchiment du masculinisme. Un billet y distingue des courants « radicaux » et d'autres « modérés », dissimulant ainsi la nature profondément antiféministe de l’ensemble de l’offre idéologique masculiniste.
Sous couvert d’égalité parentale, les propositions de loi sur la résidence alternée imposée relèvent d’un normfare : une guerre des normes menée par des groupes masculinistes, qui diffusent une désinformation genrée pour restaurer un pouvoir paternel, au détriment des mères, des enfants et des réalités sociales.
Un jeune homme de 18 ans a été interpellé à Saint-Étienne. Se réclamant de l’idéologie incel, il visait des femmes. Le PNAT s’est saisi de l’affaire. Pour éviter de renforcer la sur- ou sous-médiatisation des violences issues des mouvances masculinistes, il faut comprendre ce que signifie un tel acte dans le contexte du terrorisme contemporain.
À l’approche de la Fête de la musique 2025, des appels à « seringuer des femmes » circulent sur les réseaux sociaux. Ce texte propose une analyse d’une stratégie d’intimidation genrée à bas bruit et de ses angles morts médiatico-politiques, entre gamification virale et désengagement institutionnel.
Résumé d’un article paru en mai 2025, dans la revue Les Possibles (Attac). Ce texte explore comment la Silicon Valley expérimente des formes de gouvernance extraterritoriales, devenues matrices idéologiques d’un projet expansionniste post-démocratique de l’administration Trump.
Trop souvent ignorées, les violences faites aux femmes et minorités de genre précèdent les actes terroristes. Invisibiliser ces victimes, c'est nier une réalité où misogynie et violences sexistes et racistes alimentent l'extrémisme. En cette Journée d’hommage, élargissons notre devoir de mémoire à toutes les victimes d'attentats, y compris masculinistes.
La levée des restrictions judiciaires contre les frères Tate illustre l’alliance croissante entre masculinisme et christofascisme trumpiste. Leur soutien ne vise plus seulement la réhabilitation d’Andrew Tate, mais l’imposition d’un "ordre naturel" réactionnaire. Cette dynamique cherche à infléchir les démocraties européennes et à structurer une influence transatlantique ultraconservatrice.
L’attentat déjoué à Annecy a reçu peu de couverture médiatique, une discrétion qui ne surprend plus lorsqu’il s’agit de violences perpétrées contre les femmes et les minorités de genre. Pourtant, cet événement semble marquer un précédent historique : un passage à l’acte inspiré par la radicalisation masculiniste est qualifié sous des chefs d’accusation relevant du terrorisme.
Dans « La Terreur Masculiniste », j’aborde, sans l’élargir, l’aspect économique des milieux de radicalisation masculiniste. Loin d’être de simples « arnaqueurs », l’argent structure ces milieux tout autant que leur extrémisme violent. Dessiner les contours et sonder les ressorts de ce volet de la guerre multispectre menée contre les femmes, enfants et les minorités sexuelles, est donc important.