Annoncée initialement comme une journée d’action de la fonction publique, la grève du 10 octobre prend depuis quelques jours un cours nouveau et sera dans de nombreuses villes comme dans plusieurs secteurs professionnels un nouveau jour de lutte contre la politique anti-sociale du tandem Macron/Gattaz. Il est temps d’y aller.
En Catalogne, la grève générale du 3 octobre a démarré dès minuit. Premiers impacts : les transports sont très perturbés. Des piquets se tiennent dans plusieurs villes, bloquant routes et autoroutes depuis très tôt ce matin. Le communiqué de la CGT Catalunya appelle à coordonner les piquets pour défendre la grève.
Cela fait plusieurs années que sur Orléans et le Loiret des jeunes isolés étrangers s’organisent en collectif pour faire valoir leurs droits. Depuis quelques mois, leur combat est soutenu activement pas des parrains et marraines, dont des associations et syndicats en tant que tels : le jeudi 28 septembre, ils et elles ont écrit une lettre ouverte au préfet.
Sous la botte de Madrid, la démocratie est écrasée en Catalogne. Les organisations syndicales de lutte ont la ferme intention de ne pas laisser les libertés publiques être ainsi foulées aux pieds : les travailleuses et travailleurs de Catalogne sont appelé.es à la grève générale le 3 octobre prochain par plusieurs organisations dont la Confederació General del Treball, la CGT anarcho-syndicaliste.
Le succès de la journée de grève du 12 septembre, ses centaines de milliers de manifestant.es, permet d’envisager la construction d’un solide mouvement social contre la loi travail 2/XXL. L’annonce, d’ors et déjà, d’une seconde date de grève le 21 septembre est un signal d’autant plus encourageant : à nous de nous en emparer !
Mark Bray, an expert on the antifa movement, is the victim of a far right conspiracy. The professor at Dartmouth College (New Hampshire) has been publicly disavowed by his university president. In doing so, the president has legitimized the lies of the alt-right. Scholars, teachers, journalists, union members... in this open letter they all voice their support for Mark Bray.
Par Théo ROUMIER
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Les dispositions antisociales de la loi travail 2 sont nombreuses. La CGT, l’Union syndicale Solidaires, la CNT-SO, mais aussi le Syndicat des Avocats de France, le Syndicat de la Magistrature ou encore la Ligue des Droits de l’Homme ont produit des analyses pertinentes et complètes. Dans ce billet, Christian Mahieux de SUD-Rail s’attarde sur le seul volet des attaques relatives au fait syndical.
Mark Bray, historien de l’antifascisme, est victime d’une cabale orchestrée par l’extrême droite américaine. Enseignant à l’université de Dartmouth dans le New Hampshire, il a été publiquement désavoué par son président qui légitime ainsi les mensonges de l’alt-right. Universitaires, enseignant.es, journalistes, syndicalistes... dans cette tribune ils et elles apportent leur soutien à Mark Bray.
Le rapport au « politique » n’est pas vraiment une nouveauté pour les mouvements sociaux. Il n’a en fait pas cessé de les traverser. On assiste aujourd’hui à un retour en force des volontés d’hégémonie qui viennent menacer l’autonomie du mouvement social. En mettant à disposition des réflexions anciennes… mais aussi quelques remarques bien actuelles, il s’agit ici de retrouver le fil de ce débat.
Le 26 août, un groupe suprémaciste blanc a prévu de défiler à San-Francisco. Il devra se frotter au syndicat des dockers, l’ILWU, qui appelle à la grève et à marcher sur le lieu du rassemblement. Une mobilisation syndicale qui donne corps à la devise « une injustice faite à l’un ou l’une est une injustice faite à toutes et tous ».