à celles et ceux qui luttent et qui résistent

La question autogestionnaire a traversé la gauche française, syndicale comme politique, dans les années 1968. Elle s’inscrivait dans un débat stratégique vivant, celui du passage au socialisme. Cette communication - donnée lors des journées Historical Materialism Paris des 26-28 juin derniers - invite à s’y replonger.

Il y a un an, le Nouveau Front populaire (NFP) voyait le jour. Faute de s’appuyer sur les mouvements sociaux, il n’est aujourd’hui qu’un mort-vivant. Semer le désespoir à gauche n’apporte rien, et certainement pas une victoire qui ne sera réelle qu’en allant bien au-delà d’un lendemain de second tour.

C’est un livre qui navigue entre les années 50 et les tumultueuses années 68, du Portugal à New-York en passant par Paris. Celui d’une vie, celle de Jorge Valadas, alias Charles Reeve, né à Lisbonne en 1945. Déserteur de l’armée coloniale, marxiste anti-autoritaire, l’auteur nous offre ici un récit et une réflexion sur l’exil politique.

À l’occasion de la publication en poche de mon livre sur l’histoire de l’Union des travailleurs communistes libertaires (UTCL) – dans une édition condensée et révisée – ce billet en reprend l’introduction et la table des matières : « Aux lecteurs et aux lectrices maintenant de suivre le fil rouge (et noir) d’un engagement qui s’est voulu tout à la fois syndicaliste et libertaire. »

Le chômage, la voie coopérative, la démocratie, le syndicalisme, un peu l’écologie et même le socialisme. C’est de tout ça dont parle l’entretien de Charles Piaget donné à La Gueule ouverte en 1978 et reproduit ici. L’occasion, à l’heure de licenciements massifs, de le relire au prisme de l’actualité.

Simone Weil en 1936, Charles Piaget en 1973. Un fil ténu les relie à travers le temps : celui d’un socialisme résolument anti-autoritaire. Mise en regard de leurs concordances et de leur actualité pour la gauche d’émancipation.

Parce que le Front populaire n’est pas qu’une coalition électorale. C’est en nous organisant au quotidien qu’on ne jouera pas en défense, qu’on regagnera le terrain perdu en passant à l’offensive. Intervention au meeting « Que faire ? » du 10 juillet tenu à Pantin, à l’appel de plusieurs collectifs, organisations et médias alternatifs.

L’extrême droite ne doit pas arriver au pouvoir. Mais il faut dire plus : seule l’unité de la gauche politique, tout de suite, est en mesure de l’entraver dans les semaines qui viennent. Le péril fasciste est là, immédiat. Le syndicalisme ne doit pas se limiter à un mot d’ordre de second tour. Il faut agir pour l’unité, résolument.

Après trois sessions organisées par les Universités de Franche-Comté, de Bourgogne et de Lausanne, un colloque international sur les 50 ans de la lutte des Lip (1973-2023) se tiendra du jeudi 16 au samedi 18 novembre à la Maison des sciences de l’humain et de l'environnement de Besançon. Le programme.