Les citoyens italiens sont appelés à voter les 13 et 14 avril 2008 pour les élections législatives, régionales, provinciales et communales. Le conseil des ministres a choisi de ne pas étaler les scrutins sur plusieurs mois afin de réduire les coûts de la politique.
Depuis déjà plusieurs semaines, le destin d’Alitalia est brinquebalant. Tenaillée d’un côté par Air France-KLM qui est soutenu par le gouvernement fantôme de Romano Prodi et de l’autre côté par Silvio Berlusconi et des repreneurs financiers chimériques, Alitalia est à la dérive.
Les grands quotidiens italiens n’ont pas l’optimisme du gouvernement français à l’issue des élections municipales et cantonales du dimanche 16 mars. Alors que François Fillon a promis la poursuite de la politique mise en œuvre depuis 2007, la presse transalpine analyse les élections françaises comme une punition pour Nicolas Sarkozy.