Trois personnes juchées sur un scooter, la plupart du temps une maman et ses deux enfants sans casques, est une des images fortes rapportées par les touristes en visite à Naples. Mais désormais les ordures dans les rues de Campanie font de la concurrence à ce tableau napolitain.
En Italie, les nostalgiques des anciennes lires sont nombreux, surtout parmi les classes moyennes et parmi les plus pauvres. Normal. J’entends souvent Enrico, le marchand de poisson du petit marché De Calvi à Rome, qui se plaint d’avoir vu son pouvoir d’achat diminué depuis l’arrivée de l’euro en 2002. Il me raconte que dans «l’ancien temps» avec 20.000 lires (10 euros) on pouvait nourrir sa famille pendant une semaine.
Les dernières élections législatives italiennes ont vu pointer deux changements radicaux dans le paysage politique de la péninsule. Le premier, la fin prématurée de la gauche radicale au parlement et le deuxième, la montée en puissance de la droite territoriale.
Berlusconi prend les commandes de l’Italie pour la troisième fois depuis 1994. Même Bush et Poutine n’auront pas fait mieux. Hier, lundi 14 avril 2008, le Cavaliere a obtenu la majorité des suffrages au Sénat et à la Chambre des députés avec respectivement 47,3% et 46,7% des voix contre la coalition de Walter Veltroni qui n’a remporté que 38% et 37,7% des voix.
Umberto Bossi et Silvio Berlusconi « Si nécessaire, pour arrêter les Romains qui ont imprimé ces bulletins électoraux qui sont une vraie saloperie et qui ne permettent pas