On s'étonne qu'un jeune intellectuel, promis à un bel avenir politique, qui était récemment membre du MMM (1) avant de démissionner, décide d'intégrer le MSM (2). Les commentaires fusent sur les réseaux sociaux et ailleurs.
Les lois qui réglementent notre quotidien, tous nos faits et gestes qui sont surveillés. Certains choisissent d’occulter cette réalité. Ils se laissent berner par les illusions consenties. D’autres interrogent cette réalité et tentent de s’y opposer. Mais est-il possible, étant donné qu’elle est quasi-omnisciente, de s’en libérer ?
Si l’on ne peut nier l’apport bénéfique de l’intelligence artificielle, on peut aussi se demander si sa vocation n’est pas également de nous fournir une illusion du réel plus aboutie que le réel lui-même, afin de mieux nous asservir.
Aucune vindicte, aucun mépris, ce n’est qu’un constat, froid et lucide. Tu es un petit bourgeois papa. C’est ce que son fils lui dit. Il a de l’admiration pour sa démarche intellectuelle et son engagement auprès des mouvements de l’extrême gauche.
Quand vous habitez un pays du sud, le spectacle de l’indignation sélective des pays occidentaux devient, au bout d’un moment, lassant. Vous ne savez plus si vous devez rire ou pleurer. Car c’est toujours la même rengaine.
Il est incontestable que nous vivons dans un monde violent. Violence physique, de la barbarie et de la guerre, corps qu’on contrôle, qu’on régimente, qu’on discipline, qu’on torture et détruit et violence structurelle, plus subtile il est vrai, mais qui permet la perpétuation d’un système fondé sur la domination multiforme, notamment économique et politique, de l’autre.
Durant les premiers jours de mon séjour à Bangalore, j’étais abasourdi, littéralement pris dans un tournis d’émotions, tous mes sens en éveil, ballotté ici et là, incapable de réfléchir, de penser.