Poème inédit de Samer Abu Hawwash, traduit de l’arabe par Kadhim Jihad Hassan, publié dans le numéro d’automne 2025 de la revue K. (Grandeur de Mahmoud Darwish, p. 243-245).
Alors que la destruction de Gaza a lieu sous nos yeux, la revue K consacre un numéro multilingue à Mahmoud Darwish et traite Gaza comme objet d’enquête plutôt que de commémoration.
Analyses (histoire, philosophie), arts visuels et poètes palestiniens traduits s’y croisent pour établir un état des lieux opposable et un cadre commun de description.
Micromégas, voyageur des soleils effondrés, trouve les Jacobites de Yérosalane réduisant les Azariens de Philistide en poussière sacrée, sous l’applaudissement discret des nations vertueuses.
Le 13 septembre à Londres, plus de cent mille manifestants ont transformé l’assassinat de Charlie Kirk en tribune raciste et nationaliste, sous les appels d’Elon Musk à dissoudre le Parlement.
Par V. Martinez
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De la Namibie coloniale à la Palestine d’aujourd’hui, une même logique traverse l’histoire : éliminer un peuple pour s’approprier la terre. Ce colonialisme d’extermination, théorisé par Wolfe et dénoncé par Lemkin, n’appartient pas au passé. À Gaza, il se poursuit au grand jour, avec ses auteurs et ses complices.
« Le génocide ne signifie pas seulement la destruction physique d’un peuple, mais aussi l’anéantissement de sa culture, de ses institutions et de sa vie sociale ».
Raphaël Lemkin
Depuis le 26 janvier 2024, la Cour internationale de Justice constate un risque plausible de génocide à Gaza. Pourtant, l’Europe continu de livrer des armes, tandis que plus de 64000 Palestiniens sont tués à Gaza et près d’un millier en Cisjordanie. Ce dossier établit la chaîne de responsabilité – États, ports, industriels – et appelle à un embargo total, des poursuites et des comptes.
Par V. Martinez
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Le 10 septembre n’est pas une date de plus dans l’agenda social. Ce n’est pas un geste marginal de contestation. C’est l’expression directe d’une rupture : si l’appel à bloquer s’impose, c’est parce que la démocratie a été méthodiquement ruinée. Le blocage n’est pas un acte « radical », il est la seule réponse qui reste quand le système a détruit toute alternative.