Le Comité de Vigilance et d’Analyse Economique a pour but de promouvoir les arguments économiques de fond qui justifient l’alternance portée par François Hollande.
A l'heure où l'économie française rentre en récession, citoyens, consommateurs et investisseurs attendent de l'élection présidentielle qu'elle désigne le plus crédible des décideurs publics à la tête de l'État. L'analyse économique retient trois critères principaux pour définir la crédibilité: cohérence entre paroles et actions, fiabilité des engagements dans le temps et capacité à atteindre ses objectifs. Sur ces trois plans, la candidature Sarkozy souffre d'un déficit majeur, lié aux échecs du quinquennat qui s'achève.
C'est une des principales mesures fiscales proposées par François Hollande dans le cadre de sa plate-forme présidentielle: imposer les revenus du capital selon le même barème progressif que l’impôt sur le revenu. Il s'agira de s'assurer que capital et travail contribuent également à l'effort national de redressement des comptes publics.
Comme chaque année, la Fondation Abbé Pierre vient de rappeler dans son rapport annuel la situation dramatique du logement en France ; il manque près d'un million de logements, un Français sur deux redoute de se retrouver à la rue, 160.000 demandes d’expulsion sont présentées devant les Tribunaux dont 15.000 sans impayé, plus de 800.000 Français sont ou ont été sans domicile fixe...
Rassemblés hier autour des citoyens et militants socialistes au Bourget, François Hollande a annoncé que les banques seront obligées de séparer leurs activités de crédit de leurs opérations spéculatives s'il est élu. Il rallie ainsi l'approche britannique qui repose sur le principe d'une compartimentation des activités de dépôt et d'investissement au sein des groupes bancaires existants.