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Extrêmes-droites : nous sommes entrés dans l'ère de l'indignation et du constat, à l'opposé des engagements nécessaires. Société, État, corps intermédiaires, citoyens. Nul ne s'oppose plus vraiment à l'expression idéologique, et à la progression des néo-fascismes qui prennent nos démocraties en otage. Peut-on encore s'en protéger ?
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La procédure judiciaire de l'affaire UraMin a connu cette semaine de nouveaux rebondissements. Il était temps, "les dieux et les diables étant venus à douter d'eux mêmes".
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Anne Lauvergeon a bien joué un rôle positif dans les affaires libyennes, en contrant les ambitions nucléaires de Kadhafi. C'est tout à son honneur. Mais cet épisode n'exonère en rien ses responsabilités présumées dans l'affaire UraMin.
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Les pouvoirs publics sont-ils donc amnésiques au point d'avoir confié le rapport sur l'avenir de la SNCF à l'un des anciens dirigeants d'AREVA ?
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Morgan Tsvangirai, le leader historique de l'opposition zimbabwéenne, est mort hier. Mes rencontres avec Tsvangirai étaient aussi composées de silences pesants, et, chez lui, de rage retenue. Prônant toujours la non-violence face à la répression de Robert Mugabe, ses ennemis avaient catalogué cette différence comme une faiblesse. C'était une force. Mais qui ne l'a pas protégé.
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Le 23 janvier, un ravalement de façade transformait Areva en Orano. Comme un aveu.
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Pour un non-initié, la résistance de Robert Mugabe au cours de ces dernières heures paraît surprenante. Elle l'est, assurément, mais pour une toute autre raison, en rien rationnelle. On ne défie impunément au Zimbabwe, terre de toutes les superstitions, le pouvoir des Mondhoros.
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Rebondissement dans l'affaire UraMin : dans le dernier numéro de Marianne, on apprend l'audition sous X à la brigade financière d'un témoin de premier ordre. Révélation : selon ce témoin, le tout puissant homme d'affaires belge Albert Frère serait derrière les rouages du scandale d'État qui a coûté 3,1 milliards d'euros à la France.
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Le 12 juillet 2017, Bruno Le Maire, ministre de l'Économie et des Finances, avec des mots d'une grande sévérité, a fustigé devant la Commission des Finances du Sénat, la gestion passée d'Areva. Une première de la part d'un ministre de tutelle. Pour nous qui dénonçons : des mots qui nous soulagent, nous réconfortent, et repoussent le découragement.
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Nombreux auraient souhaité que ce funeste anniversaire, la perte de 3,1 milliards d'euros pour l'État, ne soit pas célébré. Nombreux qui perpétuent leur insolente réussite professionnelle, toujours minière, malgré le poids du scandale. Monsieur le garde des Sceaux, le montant perdu dans UraMin par AREVA correspond à 1.033.333 mensualités d'un assistant parlementaire.