Le blog de ALAIN BATAN

Macron s’était mal élevé. Il s’est entouré d’une cour mal élevée. En haut cieux, le vrai Jupiter tempête en haut cieux contre cet usurpateur qui ne connaît que les chiffres (mais pas les lettres) et voulait impliquer à un pays tout entier les principes (et la novlangue des managers d’entreprise. Sa réforme est en lambeaux et en flambeaux….

« RIEN N’EST EVIDENT AVANT QUE CA LE DEVIENNE » faisait dire à l’un de ses personnages le romancier Philipp Kerr. Il n’est pas évident que la réforme haïe « passe ». 61 % des Français interrogés veulent l'abandon de la réforme (sondage Elabe du jour- source AFP) Le camarade Lapalisse l’aurait fait remarqué à juste titre : tant que la loi n’est pas votée et promulguée, elle n’est pas passée…

Le passé éclaire le présent. Nous gardons donc toujours un œil sur le rétro. Ci-dessous voici un extrait de mon travail de retraité cheminant sur LA FABRIGUE DES GUERRES, les WW 1 et 2. A débattre. Une fois par mois au plus, je publierai ici un nouvel extrait Daniel Petri

Le magnifique combat mené par les salariés de la RATP pour le compte de tous a valeur de PREMIER ROUND. Cette lutte est le prolongement de la mobilisation en Gilet jaune. Il n’y a pas de RETOUR A LA NORMALE. Consciemment ou non, spontanément et à travers de nombreux réseaux, nous tissons « le linceul du vieux monde ».

Non, nous ne sommes ni anti CGT, ni anti FO, tout au contraire. Nos syndicats sont l’outil de tous les salariés. En revanche nous sommes opposés à ces chefs confédéraux qui, en refusant de rompre avec Macron portent préjudice au syndicalisme libre et indépendant, fédéré et confédéré.

Répétons-le : notre haine fondamentale de Macron a pour corollaire notre profond mépris pour Martinez et son intersyndicale de sommet. Rien n’est plus méprisable que la duplicité, le double langage et les tentatives de manipuler les grévistes et à la population. Rien n’est moins supportable que le silence face aux exactions policières de l’État.

Pendant que les dirigeants syndicaux négociaient la LOI-CADRE de Macron, Cédric, simple chauffeur-livreur était tué par des « gardiens de la paix ». Un de plus ! Ni Martinez, ni Veyrier, et encore moins Berger n’ont eu une parole pour ce citoyen de 42 ans, pour ses proches. Ils mégotaient sur une loi qui ne vaudra que par ses décrets futurs.

« Changer quelque chose pour que tout reste pareil » , c’est le dernier cri de Berger, au clair de lune…La masse des grévistes et de la population en difficulté est consciente que « l’âge-pivot » n’est qu’un objectif immédiat et virtuel.

Cédric Chouviat, chauffeur-livreur est « DCD » des suites d’une simple interpellation pendant son service. Il avait eu le tort de riposter aux « verbaliseurs », avec ses mots à lui. Sand doute, ne voulait-il pas prendre de retard dans ses livraisons. Voilà comment en meure à 42 ans, en bonne santé.

La mobilisation de masse en gilet jaune et/ou sous le drapeau de nos syndicats est un des moyens nécessaires pour renverser l’apprenti-dictateur Macron ou, à tout le moins, le pousser à la démission.