Le 21e siècle sera le siècle des Trois Terribles Tigres: le Tigre biogéoclimatique, le Tigre nucléaire et le Tigre de l'Intelligence Artificielle. Seule la destruction au 20e siècle du système économico-politique1…
du capitalisme aurait pu prévenir l'effondrement de la biosphère et de la civilisation humaine actuelle qui aura lieu bien avant la fin du siècle. Il est désormais trop tard pour l'éviter, et le capitalisme n'est pas "réformable": il précipitera l'humanité dans le gouffre. Plutôt que continuer de tenter en vain de l'"améliorer", les organisations ouvrières et démocratiques devraient travailler à se préparer à "l'après l'effondrement", afin d'éviter que les groupes humains qui y survivront soient sous la coupe des exploiteurs actuels, de leurs polices et armées.
Notre Président, en pleine "guerre" contre l'insaisissable covid-19, vient de nous livrer sa conception de la grandeur de la France, une conception très martiale, comme il se doit, à l'ombre du général à qui nous devons une Constitution bonapartiste exemplaire. On peut lui en préférer une autre, celle qu'après Hugo, Jaurès ou leurs pairs défendait il y a plus de 50 ans le biologiste Jean Rostand.
Il est inutile de revenir sur les innombrables erreurs et turpitudes du gouvernement pour gérer la pandémie, qui amènent tous les gens responsables à souhaiter "dégager" Macron et son gouvernement. Mais la cerise sur le gâteau c'est la TVA sur les masques! Chapeau l'artiste!
Chacun sait que Christophe Barbier, ex-directeur de l’Express, éditorialiste de BFMTV et invité, avec son écharpe rouge, sur de nombreux plateaux, est un « militant politique proche de l’extrême droite », comme l’a dit Mélenchon. En France il existe quelque chose qui s’appelle la liberté de pensée et d’expression. Mais la manipulation délibérée des faits entre-t-elle dans cette catégorie ?
Non seulement la gestion de la pandémie de covid-19 par le gouvernement français est lamentable et catastrophique, mais ce dernier s’en sert pour faire passer ses mesures anti-démocratiques et continuer à s’attaquer aux droits des travailleurs, tout en se préoccupant avant tout du sort des spéculateurs. Il est temps de le mettre à la porte pour le remplacer par un Gouvernement de Salut Public.
Trois textes parus hier et aujourd’hui égrènent des « mesures à prendre » face à la pandémie de covid-19. Malgré leurs ressemblances, ils se situent dans des perspectives différentes quant aux moyens à employer pour parvenir à les mettre en place : par la collaboration de classes ou par la lutte des classes ?
La France est un des pays les moins bien préparés à la pandémie en cours. La faute en incombe à son gouvernement. Le soutien moral apporté aux soignants par des applaudissements « citoyens » à 20 h ne les aide guère à effectuer correctement leur travail. Ceux-ci pourraient être suivies de concerts de casseroles exigeant la démission de Macron et la mise en place d’un Gouvernement de Salut Public.
Au Brésil, beaucoup de gens croient aux deux communiqués de presse successifs de la semaine dernière disant que Bolsonaro, au retour d'une rencontre avec Trump, aurait été testé positif au covid-19, ce que tous les médias internationaux officiels nient. Cela suscite quelques réflexions.
L'épidémie qui vient va entraîner une "baisse de l'activité économique". Donc une baisse des profits ? Que nenni ! Toujours très attentif vis-à-vis de ses mendants, le gouvernement s'est dépêché de prendre des mesures pour "protéger les entreprises", comme le recours au chômage technique. Ce seront donc les réductions de salaires et nos impôts qui paieront. C'est simple, il suffisait d'y penser.
Les risques sont maintenant grands de voir l'épidémie de coronavirus devenir une pandémie, en passant par les pays aux "services de santé défaillants", notamment les anciennes colonies d'Afrique. Celle-ci pourrait constituer l'Acte 1 du Collapse à venir, qui se manifestera par un effet domino impliquant de nombreux domaines. Le rôle du capitalisme dans ce phénomène ne devra pas être sous-estimé.