Le 21e siècle sera le siècle des Trois Terribles Tigres: le Tigre biogéoclimatique, le Tigre nucléaire et le Tigre de l'Intelligence Artificielle. Seule la destruction au 20e siècle du système économico-politique1…
du capitalisme aurait pu prévenir l'effondrement de la biosphère et de la civilisation humaine actuelle qui aura lieu bien avant la fin du siècle. Il est désormais trop tard pour l'éviter, et le capitalisme n'est pas "réformable": il précipitera l'humanité dans le gouffre. Plutôt que continuer de tenter en vain de l'"améliorer", les organisations ouvrières et démocratiques devraient travailler à se préparer à "l'après l'effondrement", afin d'éviter que les groupes humains qui y survivront soient sous la coupe des exploiteurs actuels, de leurs polices et armées.
Mon billet sur la prédation sexuelle à l'école, au collège, au lycée, à l'université, publié le 19 novembre 2019 sur Mediapart, n'a suscité quasiment aucune réaction, question, commentaire ou réponse. J'aimerais comprendre pourquoi.
La recrudescence de la violence dans la lutte des classes, de la part de militants, grévistes ou syndicalistes ou de 'black blocs", ne s'explique pas seulement par la violence du pouvoir, par sa politique ultra-réactionnaire, ou par la violence de la répression policière, mais aussi par l' "incapacité" des organisations de la classe ouvrière à ouvrir une solution pour combattre ce gouvernement.
Est-ce vraiment Macron qui bloque? Ne seraient-ce pas plutôt les directions syndicales, en n'appellant pas à la Grève Générale mais à des grèves émiettées, et en persistant à vouloir "négocier" un projet non-négociable avec un gouvernement illégitime? Ne seraient-ce pas d'abord ces directions qu'il faudrait virer, afin de pouvoir virer Macron?
Est-ce que les citoyens d'une République attendent de leur Président, élu par 17 % des inscrits, qu'il les trouve sympathiques?
Et si nous étions des centaines de milliers à signer et lui envoyer un texte disant: "Vous ne m'êtes pas sympathique et je ne vous trouve pas respectable"?
L'affaire est pliée. En ne démordant pas de la perspective de "négocier" le non-négociable, les directions syndicales préparent la défaite. En n'appelant pas à la Grève Générale dont toutes les conditions sont réunies, elles préparent une nouvelle augmentation du sentiment de défaite et d'impuissance. C'est avant tout contre elles que les masses devraient tourner leur colère et leur mobilisation.
La Grève Générale, plus que les manifestations, est l’arme la plus puissante des exploités pour faire reculer le pouvoir dans la mise en œuvre de ses plans de destruction des acquis sociaux. Pour être victorieux, les travailleurs doivent se doter de Comités de Grèves élus et révocables, et ne pas se contenter de s’en remettre à ceux, fussent-ils les syndicats, qui prétendent parler en leur nom.
Certains récits pourraient suggérer que des comportements de pédocriminalité et d’agressions sexuelles se produisent parfois, peut-être même assez régulièrement, dans le monde de l’enseignement public, de la maternelle à l’université, et de la part d’enseignants des deux sexes. Par chance il n’en est rien, car sinon, à notre époque de « grand déballage », on en aurait certainement entendu parler !
La plaisanterie qui consiste à dire que les conditions de sécurité sont les mêmes dans un train sans agent SNCF dans les wagons que dans un train avec est tellement grosse qu'on ne peut plus en rire. Et les "syndicats" qui l'ont rendue possible devront un jour en rendre compte au peuple, au même titre que les gouvernants.
Ni les manifestations, ni les pétitions, ni les médias n'y changeront quoi que ce soit: nous allons vers le gouffre. Le système social qui en est responsable est le capitalisme. Toute action qui ne consiste pas à préparer son renversement révolutionnaire, par les moyens traditionnels de la lutte des classes, s'ajoute à la liste sans fin des trahisons multiples qui nous ont menés là où nous sommes.
La formule "Notre maison brûle" prononcée par Jacques Chirac en 2002 a une grande ressemblance avec le titre d'un manuscrit que j'avais écrit en 1999 et 2000 mais pour lequel je n'avais trouvé aucun éditeur, bien que je l'aie largement distribué à l'époque dans l'espoir d'en trouver un: "Que faire lorsque la maison brûle"? Ce manuscrit est reproduit ici ne varietur, pour mémoire.