Par Alexis DAYON
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Depuis quelques jours, tu as donné le ton. Un collègue a été atrocement assassiné (comme lui, j'enseigne l'EMC, et Vendredi je me suis vu à sa place). Toi, il n'a pas fallu une heure pour que tu sois sur tous les réseaux, toutes les ondes, à scander : toi, tu es brave ! Toi, tu nommes l'ennemi ! Moi, tu m'as tamponné un railleur "padamalgam", et depuis, je suis le lâche. Mais le lâche, c'est toi.
Une vertu indéniable du mouvement est qu’il m’aura permis de distinguer clairement mes amis entre ceux qui sont des révolutionnaires conséquents et ceux pour qui la révolution est un poster noir et rouge qu’on agrafe au mur pour se donner du style et une conscience.
Par Alexis DAYON
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Il y a un an, je partageais sur Facebook ma consternation à l'issue d'un conseil de classe de deuxième trimestre, que les "fiches avenir" de Parcoursup transformaient en concours de jugements managériaux à l'emporte-pièce. Et semble-t-il, le spectacle que je décrivais avait ému du monde. Un an a passé, les conseils de classe de deuxième trimestre ont eu lieu à nouveau. Ma consternation empire.
Passages choisis de la tournée des plateaux effectuée par François Bégaudeau pour la promotion de son essai "Histoire de ta bêtise" : des entretiens passionnants où il est question de la bêtise bourgeoise, du capitalisme contemporain qui façonne nos corps et nos pensées, de novlangue, du vote qui dépolitise, de Gilets Jaunes, de marxisme, d'anarchisme ou encore de reconquête individuelle du temps.
Par Alexis DAYON
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"Déceptif" plutôt que "décevant", "participer de" plutôt que "participer à", "amoral" plutôt que "immoral"... ce qu'il y a d'irritant dans ces fautes d'usage, ce n'est pas tant le sens des mots sacrifié à de petites modes, que le fait que ces fautes procèdent d'une volonté délibérée d'alambiquer inutilement le langage pour impressionner – ce qui est avant tout une expression symbolique du pouvoir.