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Construire ensemble la démocratie africaine pour le développement endogène et l'émancipation des peuples.
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La revendication identitaire en matière de démocratie, discours de classe
L’argument défensif, communément avancé, pour expliquer la récurrence des crises politiques africaines est la suivante : La démocratie constitutionnelle électorale moderne serait incompatible avec les réalités sociologiques des États africains. Cet argument est-il recevable ? Quel est en effet le principe cardinal de la démocratie constitutionnelle électorale moderne ? -
La démocratie des blocs ethniques ou le miroir aux alouettes de Mr Alfred Babo.
Monsieur Alfred Babo propose de remplacer, en Afrique Noire, le modèle occidental importé de démocratie fondé sur la citoyenneté et sur le suffrage universel par une démocratie endogène fondée sur la cooptation ethnique et sur le choix des dirigeants politiques par acclamation et consensus unanime . Est-ce une solution salvatrice ou une dangereuse illusion? -
Les causes profondes de la crise des Cours constitutionnelles en Afrique Noire.
Loin de répondre à leur fonction de garantie ultime du citoyen contre les pouvoirs , les Cours constitutionnelles africaines, opèrent souvent en qualité de bouclier ultime du pouvoir contre les citoyens. Cette déformation fonctionnelle s’inscrit dans la continuité de la logique de subversion des institutions qui permit de légitimer la domination dans les autocraties postcoloniales -
Les stigmates du syndrome colonial, obstacles à la démocratie en Afrique.
Après le Congo et le Tchad, la crise post-électorale gabonaise délivre une leçon. De l’épisode colonial, il est resté une superstructure étatique construite pour perpétuer la domination, une mentalité, un type de conscience, une technique de gestion et d’exercice du pouvoir qui ont été localement réappropriés pour régenter le présent en Afrique Noire. -
Crise de succession patrimoniale au Gabon ou crise d’alternance du pouvoir?
Le problème gabonais, n'a pas simplement trait au rétablissement de la vérité des urnes, au respect de la vox populi. C’est la légitimation de la succession patrimoniale par les urnes, c’est le blanc-seing donné à la prévarication d’État au moyen du suffrage universel qui est éminemment problématique. Cette nouvelle escroquerie opérée sur le dos des peuples doit être dénoncée. -
Au Gabon, le rejet du système vermoulu de prédation.
Ni Ali Bongo, ni Jean Ping mais une transformation substantielle de la politique au Gabon et ailleurs en Afrique pour faire de l’État le gardien des libertés individuelles et collectives, le défenseur de l’intérêt général, le serviteur de la société et du bien-être des populations : c’est la demande de fond qui émerge de la crise post-électorale que traverse le Gabon -
Pétition pour la libération de Gbagbo. Pour quelle Afrique a combattu Bernard?
La question mérite d’être posée, au vu de son engagement actuel auprès du courant identitaire du nationalisme ivoirien. Le vieil homme n'a ni perdu la tête, ni été instrumentalisé. Son engagement auprès de Laurent Gbagbo, se situe dans le droit fil de son combat d'intellectuel organique de l'Afrique des royautés, des chefferies et des lignages durant la lutte anticolonialistes contre les Blancs. -
Pétition pour la libération de Laurent Gbagbo : La trahison de Bernard Dadié.
Bernard Dadié, chef de file d’une pétition internationale pour la libération de Laurent Gbagbo ! Qui l’eut cru malgré les engagements équivoques et inquiétants du célèbre écrivain anticolonialiste ivoirien ! Aveugle aux politiques de prédations endogènes qui sévissent dans nos États post-coloniaux, Bernard Dadié s'est apparemment figé à l'époque de la lutte anticolonialiste contre les Français. -
Réforme de la Constitution ivoirienne: le sens de la séparation des pouvoirs. 1/1
Pour renforcer la démocratie et pour préserver la Côte d’Ivoire de l’instabilité politique, il faut réformer la Constitution, l’expurger de tous les « points confligènes ». Il faut, entre autre, réformer la séparation des pouvoirs pour mettre fin au danger autocratique et au risque oligarchique. -
Les réseaux sociaux, médium de la réconciliation en Côte d’Ivoire.
Les vertus du numérique, médium de la relation et de la communication interpersonnelles déterritorialisées, permettent d’envisager, dans les sociétés divisées par la manipulation politique des ethnies et plus généralement par les fractures communautaires, une réconciliation qui procède par la rencontre, la communication et le dialogue des cultures au moyen des réseaux et médias sociaux.
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