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Après avoir réalisé « Même pas peur » où dans la première partie j'aborde l'identité nationale, je vois que ce sujet est toujours d'actualité sinon plus. L'identité est devenue le centre de notre société. A tel point qu'aujourd'hui plus aucun problème n'est abordé autrement que sous cet aspect...
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Je reprends ma plume pour apporter une réaction à un article lu ici-même dans le blog de Médiapart. De manière générale je préfère me taire que de critiquer, mon silence sur beaucoup de points est certainement plus parlant parfois que des prises de paroles. Toutefois il me semble important d'apporter une réponse personnelle à cet article qui m'a fait faire des bonds.
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L'année 2016 n'est que la continuité de 2015, donc on présume que nous devrons faire face à beaucoup de merde, beaucoup, beaucoup, beaucoup.
Au menu de cette nouvelle année : déchéance, garde nationale, guerre, gouda et edam, layette bleu marine et autres réjouissances qui nous font saliver. Alors on n'y va pas franchement de gaieté de cœur en 2016.
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Sheila. "Comme les Rois mages" © comandantecalicut
Comme tous les ans à la même période tout se gèle malgré un temps clément. Certains diront que le climat change, la terre se réchauffe. Et tous les ans le vieux dicton de mère-grand est de retour : "Noël au balcon, Pâques au tison". Cette année un certain malaise si ce n'est un malaise certain flotte dans les airs malgré la douceur des températures.
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Oh François, pourquoi n'entends-tu pas cette jeunesse qui se meurt sous le poids d'un avenir sans rêve et sans lointain ? Ne vois-tu donc pas à quel point ta France se morfond, enfouie dans un automne sans fin ? Ta France, celle dont tu es président, n'a d'autres perspectives que d'attendre, saison après saison, les quelques événements marquants qui rythment son quotidien.
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Le post Chrétien de rigueur. Dimanche matin j'ai mis en ligne un billet Mediapart prédisant le désastre du soir et les causes de ce désastre. Nous voilà donc effaré de constater que le FN devient un parti qui va diriger au moins deux régions si ce n'est plus.
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Billet valable pour toutes les élections présentes et à venir. J'entends déjà les cris d'orfraie. J'entends déjà les voix s'élever et s'offusquer du taux d'abstentionnisme et de la montée du FN. J'entends déjà les uns et les autres se lamenter. J'entends déjà Manuel Valls nous défendre de façon grave « le patriotisme » et dénoncer « les supercheries » du FN.
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Aujourd'hui j'ai peur. J'ai peur de ce qui nous attend dans les jours, semaines, mois et années qui vont suivre. J'ai peur de ce que je vois et j'ai peur de ce que je risque de voir. Depuis deux semaines nous vivons l'impensable, l'inimaginable. J'ai l'impression que tout s'emballe, tout fout le camp à une vitesse incroyable. Le 13 novembre a sonné le début de la fin.
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Il y a des années comme celle-ci où l'on sait que tout à changé, que rien ne sera plus comme avant. Une fracture s'est installée et l'on sent au fond de soi que rien ne la comblera, même pas le temps, encore moins le temps. Bien entendu on pense d'abord aux familles des victimes qui jamais ne pourront oublier la perte de l'être cher.
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Ira furor brevis est. Animum rege : qui nisi, paret, imperat.(La colère est une courte folie : maitrisez vos passions, si elle n'obéissent pas elle commandent) Horace - Épitre 2 - Livre 1 - V. 62Hier soir, le 18 novembre, j'étais à Périgueux pour une projection-rencontre de Même pas peur !. Il y avait deux représentants des forces de l'ordre, spécialement pour nous, afin de s'assurer que tout allait bien. Je suis donc naturellement allée les voir afin de discuter. Au passage ils ont été forts aimables. Derrière leur uniforme des hommes tout à fait normaux et sympathiques qui ne font qu'obéir aux ordres. Pendant que nous discutions, un jeune de 13/14 ans s'approche de nous. Il adresse la parole à celui qui détient la mitraillette et lui demande le modèle. Il regardait l'arme les yeux pleins d'étoiles. Ce gosse là devant moi avait des foutues étoiles dans les yeux à cause de la mitraillette.