Le blog de Anice Lajnef

De nombreux opposants au système financier ou néolibéral, brillants intellectuellement, ont échoué à convaincre le plus grand nombre : Bourdieu, Lordon, Maris, Friot, Chouard... Au mieux ils s'entourent d'un noyau dur de sympathisants, au pire ils sont accusés à tort de complotisme par la pensée mainstream. La réponse peut-elle venir d'un homme providentiel ?

J'ai un biais à tout vouloir modéliser. Notamment les questions économiques. Je vais tenter de partager avec vous une vision sur les relations entre les acteurs de l'économie : multinationales, PME, individus.

Les questions monétaires sont complexes, et même les experts s'y perdent, ou n'y voient que quelques aspects, passant complètement à côté d'autres. Je vais partir d'une allégorie, et montrer que la création monétaire n'est jamais neutre.

L'économie repose sur la notion de crédit avec intérêts qui pousse à l'accumulation des richesses sur des agents économiques qui finissent par dominer tous les autres intervenants. Ce système vertical et dont le pouvoir est concentré sur une minorité doit être remplacé par un système économique horizontal et démocratique.

La politique monétaire des banquiers centraux perd tout le monde, même les spécialistes de la question. Je vais donc en remettre une couche. Comprenez-en bien les enjeux. Il en va de la paix sociale !

Dans ces temps de crise sanitaire, les efforts du personnel hospitalier sont une piqûre de rappel sur l'utilité de certaines professions ancrées dans le réel, en comparaison à d'autres activités plus parasitaires. C'est le cas du secteur bancaire qui continue à encaisser des intérêts alors que l'activité économique est à l'arrêt.

Pour bien comprendre une économie prise en otage par le crédit bancaire avec intérêts, pensez à un salon avec une cheminée, et deux fenêtres. L'économie, c'est le salon. Les nouveaux crédits sont la chaleur propagée par la cheminée. Dehors, il fait froid.

En Janvier 2017, la meilleure recherche au monde sur les produits dérivés, Artemis expliquait scientifiquement, sans aucune erreur, tous les cycles que nous sommes en train de vivre. Une pépite pour ceux qui ont le bagage de comprendre (Artemis : Volatility and the Alchemy of Risk 2017).

Pour une économie en harmonie avec l’humain et la nature, il faut reprendre le pouvoir détenu par les plus cupides. Notre économie s’est bâtie au fil des siècles à la suite d'un compromis implicite entre d'une part les cupides et de l'autre les thésauriseurs. Il faut neutraliser les premiers en interdisant l’usure, et encourager les seconds à dépenser ou investir dans l’économie réelle.

De nombreuses personnes ne font pas trop de différences entre la création monétaire par les banques commerciales et la création monétaire par les banques centrales.