Le but initial de ce billet est de déconstruire la propagande de Trump qui consiste à s'approprier la hausse des marchés boursiers.
L'enchaînement des idées finit par éclairer sur les raisons de l'appauvrissement de la valeur productive en faveur du capital. Un appauvrissement des travailleurs qui permet de comprendre les raisons des mouvements sociaux tels que des Gilets Jaunes...
Suite à la crise financière de 2008, la Banque Centrale n'a pas eu d'autre choix que de baisser les taux. Il n'est pas question dans ce billet de critiquer ce choix, mais plutôt la méthode, qui met à mal la fable de la main invisible du marché, et qui profite aux possédants...
L'économie a été prise en otage par la finance, avec la complicité de nos économistes et de nos dirigeants politiques. Les "puissants" modèles mathématiques utilisés par les apprentis sorciers de la finance sont loin d'être parfaits, et une énorme et soudaine correction peut survenir à tout moment.
Dieu m'a doté d'un bon pied droit de footballeur et d'un amour pour les mathématiques. J'ai fini par choisir les études. Quelques années plus tard, je me retrouvais dans la plus prestigieuse salle de marchés, leader dans les produits dérivés.
Un peu de recul pour critiquer le capitalisme financier dans son fondement... La question que je vais poser à la fin va vous paraître philosophique, voir morale, mais c'est la question à se poser pour sortir du capitalisme financier et trouver une alternative au désastreux socialisme idéologique.
Comparer notre système socio-économique au système féodal peut paraître exagéré de prime abord. Mais en creusant un peu, il est possible d'entrevoir les similarités entre les deux systèmes.
Il est facile de se plaindre de l'ogre capitaliste, ce méchant patron ou financier qui est responsable de tous les malheurs de la société. Mais il est encore plus utile de se remettre en question collectivement et de comprendre comment nous avons cédé le pouvoir à la finance.
Par Anice Lajnef
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Le capitalisme est voué à disparaître. La question pertinente à se poser est de savoir comment, plutôt que quand. Deux approches sont possibles : laisser le capitalisme nous mener au pire, sans rien changer, quitte à disparaître avec lui ; ou changer notre modèle économique pour extraire le mal qui est en lui, à savoir l’usure.