Le Syndicat de la magistrature, dans un billet intitulé "Indépendance du parquet : quand chacun peut en mesurer l’impérieuse nécessité", remarquait que la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, « somme les procureurs de ne plus se comporter comme les gardiens des libertés mais comme les exécutants complaisants d’un maintien de l’ordre qui dissimule mal ses arrière-pensées politique »

Je ne participerai pas à l’hommage rendu, le 10 décembre, aux malades mentaux morts de faim sous l’Occupation. Cet hommage est une imposture. Ces malades mentaux sont certes morts de faim, mais le responsable de ce drame, lui, est caché. Par ce silence sur les responsabilités d’alors, cet hommage est une imposture.

En réponse à une violence, un terrorisme qu'on voudrait nous interdire de comprendre, on met opportunément en place une violence d'Etat qui par le passé, chez nous et ailleurs a conduit au déni de la démocratie et à des exactions exécrables.