Le blog de Au jour d'apres

D’un côté, un univers préservé par les communautés amérindiennes. Et sur l’autre rive, un littoral dévasté par l’extraction de charbon sous-marin. Depuis son refuge colombien, Bruno Tackels observe un monde (le nôtre) qui s’est en édifié sur la destruction de corps et de terres sacrifiés. Mais voilà qu’Antigone se lève et dit à Créon : “Ta loi est criminelle et je n’y obéirai pas.”

Metteur en scène et directeur artistique du Primesautier théâtre, Antoine Wellens travaille depuis 2018 sur l’œuvre de Simone Weil. A la lumière du jour d’après, il rend publics ses derniers échanges avec la philosophe, à qui Charles de Gaulle, en 1942 à Londres, avait confié la rédaction d’une déclaration des droits de la personne

Justice environnementale, justice fiscale, justice sociale : ce qu’il faudra prioritairement résoudre.

Respecter le vivant et les saisons, prendre conscience de ce qui est utile et de ce qui ne l’est pas, aller vers la connaissance de soi et l’autonomie…

Le jour d’après, les chouettes devenues des académiciennes volatiles gardiennes de la langue ont expurgé du dictionnaire les mots et les expressions à connotations et sous-entendus péjoratifs et discriminatoires.

La Modernité pourrissante est à l’agonie. À rebours de l’automimétisme de l’entre-soi et d’une « théâtrocratie » fondée sur le mensonge, les soulèvements contemporains ne font qu’exprimer, en majeur, la sagesse populaire, véritable conservatoire des « us et coutumes ». C’est ainsi qu’émerge un « Nous » collectif qui manifeste la persistance d’une solidarité organique.

Dans 130 ans… Le confinement s’est installé de façon permanente, chacun vit au rythme des annonces du Protecteur Directeur Général de la Santé et des Affaires Publiques.

Des mots ont décidé de pas manquer à l’appel. Ils arrivent en ordres dispersés, pour mieux rassembler les courants de demain. Première livraison pour le jour d’après, avec Jean-Claude Leroy, Laurent Parat, CesK, Alain Dussort, Dominique Lalauze.

Nature/culture : On l’ignore trop souvent, mais l’abondance de l’exhudation du skai en son coulis eumatique favorise puissamment la reconversion, et donc le recyclage, de la liche en natte…

« Les gens se cherchaient, se posaient des questions entre eux, on a même vu revenir la possibilité des intuitions. »