Selon un récent sondage, 65 % des Français seraient favorables au « rétablissement de l’uniforme à l’école ». Tradition dorénavant bien ancrée dans le paysage de rentrée, une enquête dite d’opinion invente de toutes pièces quelque chose qui n’a jamais existé en France – l’uniforme scolaire – mais dont le retour récurrent dans le débat jette un éclairage singulier sur la fabrique de l’opinion.
Avec sa proposition de faire rédiger de nouveaux programmes d'histoire, Fillon retrouve certes ses fondamentaux - hors du roman national, point de salut - mais il montre surtout sa totale ignorance du sujet : car les programmes d'histoire en application depuis la rentrée, il ne les a manifestement pas lus.
Une rentrée scolaire pas comme les autres : dans un contexte marqué par l'irresponsabilité des politiciens et la surenchère permanente, l'école se trouve confrontée, en première ligne, à la question de savoir quel choix de société sortira des scrutins du printemps prochain.
Des élus, des politiques, un chef de gouvernement qui en prennent à leur aise avec le droit, avec les libertés fondamentales ; le respect du droit, des règles, c'est juste bon pour les élèves.
Les dernières mesures annoncées par l’Éducation nationale, relatives à la « sécurisation » des établissements scolaires, sont en réalité une étape supplémentaire dans ce qui apparaît comme le seul projet politique du gouvernement : le projet de la peur.
Au PS, c'est décidément une obsession et Montebourg reprend à son tour cette vieille rengaine populiste : rétablir le service national. Les politiciens savent se servir mais c'est toujours des autres, des plus jeunes, qu'ils exigent le service.
Dans un contexte de banalisation du racisme, Valls, en évoquant la mise en place d'un "maillage psychiatrique", s'enferre un peu plus dans une politique irrationnelle.
Quelle interprétation donner du terrorisme et, partant, comment en finir avec le terrorisme ? Pour Brighelli, la réponse est toute simple : le terrorisme, c'est la faute à l'école.