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Le dimanche 2 novembre, alors que Lula da Silva visitait le village indigène Vista Alegre de Capixauã, en la Réserve extrativiste Tapajós-Arapiuns près de Santarém, le Mouvement Tapajós Vivo –formé de communautés indigènes, créé en 2009 pour lutter contre les impacts socio-environnementaux dans le bassin du fleuve Tapajós– a publié un communiqué condamnant impétueusement la présence du président.
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Le 11 novembre au soir, pendant la Marche mondiale pour la santé et le climat, une des principales mobilisations parallèles à la COP30, qui avait débuté pacifiquement dans les rues de la capitale de l'État du Pará a fini par dégénérer et être repoussée par des forces de sécurité lorsque les manifestants ont tenté de s'approcher de la zone officielle de la COP30.
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«On pouvait leur faire accepter les violations les plus flagrantes de la réalité parce qu’ils ne saisissaient jamais entièrement l’énormité de ce qui leur était demandé et n’étaient suffisamment intéressés par les événements publics pour remarquer ce qui se passait» (Eric Blair). Les polices du Pará, État sous la coupe d'une famille (Barbalho), sur la 3e marche de la létalité policière au Brésil.
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En réponse au massacre policier (117 tués) du 28/10 à Rio, qu'a fait Lula da Silva ? Il a promulgué la loi 15.245/2025 qui renforce la protection des agents publics, crée de nouveaux délits liés à l'entrave à la lutte contre le crime organisé et augmente les peines de prison. Auteur de cette loi ? Le sénateur Sergio Moro (União Brasil, extrême droite), ex-ministre de la justice de Bolsonaro.
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VIDEO ■ Éviter que Florianópolis (550.000 hab.) «ne devienne un dépôt de personnes sans domicile fixe»: ainsi s'exprime le maire ultraconversateur Topázio Silveira Neto (PSD, droite), dans une vidéo. Selon l'édile, la mairie «renvoie» - en leur payant le billet retour - les personnes sans emploi ni logement qui arrivent dans la capitale de l'Etat de Santa Catarina, vers leurs villes d'origine.
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Des conteneurs de 34 kg de mercure seraient commercialisés au Brésil pour environ 56.000 R$ (10.000 US$). Le prix d'un kilo varie entre 3.600 (645 US$) et 6.000 R$. Dense, il est stocké dans des flacons (plastique, PET) et aisément caché. Le Brésil n'a pourtant ni production ni importation officielles de ce métal: le Pérou, la Bolivie et la Guyane sont pointés du doigt dans une enquête.
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Pour le philosophe et pianiste VLADIMIR SAFATLE et le député fédéral TARCISIO MOTTA (PSOL, gauche de la gauche), «la politique qui attend les Brésiliens repose sur la désensibilisation des masses par la peur, qui engendre la rage, qui se transforme en haine» tandis que «la visite d'autres gouverneurs d'extrême droite à Rio de Janeiro n'est que le signe que la formule sera répétée.»
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Les cultures de soja envahissent le Brésil. Les producteurs d'alimentation privilégient le soja, qui bénéficie de financements privés, de subventions publiques et de ventes à l'exportation garanties. Le soja occupe déjà près de la moitié des terres agricoles du pays. Un coût écologique, un désastre environnemental et de santé publique occultés par tous les pouvoirs locaux et nationaux.
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L'auteur, compositeur et interprète Lô Borges est mort le dimanche 2 novembre 2025, à Belo Horizonte (Minas Gerais). Il avait 73 ans. Son double album, "Clube da Esquina", lancé en 1972 avec Milton Nascimento, est mythique, depuis lors, dans le monde entier.
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Choisis personnellement par le gouverneur bolsonariste Claudio Castro, les trois policiers, blancs, qui dirigent la sécurité publique, la police civile et la police militaire de l'Etat de Rio de Janeiro qui ont planifié, par 2500 policiers, le massacre (121 tués) du 28/10 dans 2 ensembles de favelas ont visages, parcours, identités. Portraits, avec l'aide du site indépendant Ponte Jornalismo.