Ce samedi 5 octobre, 2500 personnes se sont rassemblées à Guéret, préfecture de la Creuse pour marquer leur opposition à l'implantation d'une méga-scierie. Une mobilisation contre la concentration économique aux mains de quelques industriels qui ne voient dans les territoires que des ressources pour générer du profit sur les marchés mondiaux, avec le soutien administratif et financier de l'Etat.
Drôle de terme que celui de culture, qui renvoie autant à un film de cinéma ou un morceau de musique qu’à des tomates ou du blé. Certes, les deux nous nourrissent, l’esprit et le ventre. Mais poussons le parallèle pour envisager les rapports entre production, marché, régulation publique et consommation. Et si nous faisions de l'agriculture et de la paysannerie françaises une exception culturelle ?
Encore une preuve du complot gaucho-fainéantiste français : 35% d'augmentation du nombre d'arrêts maladie en 10 ans ! Et en plus, ça consomme du médicament, au frais du contribuable ! Vu que nous ne pouvons pas réduire davantage nos aides aux grands patrons qui commenceront bientôt à ruisseler, et que le tableau Excel affiche un déficit budgétaire, il va falloir sévir.
Trop tard, les gars ! Gérald, Manu, vous pouvez dissoudre pour satisfaire vos égos et vos camarades pollueurs : tout le monde a maintenant compris que vos projets inutiles et imposés, nuisibles et d’un autre âge, ont pour unique objectif d’engraisser des actionnaires en quête incessante de sources de profits.
A tort, la démocratie est assimilée au régime supposé permettre son épanouissement. Dans les faits, les deux s’opposent. La forte et durable mobilisation de citoyens depuis plusieurs mois et son renforcement face au mépris exprimé par le Président s’explique par la prise de conscience de cet apparent paradoxe.
Depuis leur nomination, Macron et son gouvernement enchaînent les décisions qui, sans concertation et par des passages en force, remettent profondément en cause la plupart des secteurs et des modes d’organisation de notre société. Quel sens donner à cette manière de gouverner ?
Le mouvement des « gilets jaunes » se caractérise principalement par l’hétérogénéité des individus et organisations mobilisés tout autant que de leurs revendications. Loin d'être une faiblesse, cette hétérogénéité et le refus de désigner des représentants ou porte-paroles reconnus par les institutions constitue une originalité et une force.
L'état d'urgence est en passe d'être inscrit dans les principes fondateurs de notre organisation sociale, au motif d'une inévitable et fondamentale lutte contre le "terrorisme". L'urgence devient donc la norme. Mais quelle est précisément cette urgence ? Quelles formes de terrorisme vise-t-elle, matériellement et symboliquement ? Qui en sont les principales victimes ?
Une fracture sépare de manière radicale les "pro" et "anti" nouvelle Loi sur le travail. Ni les positionnements politiques, ni même les conflits générationnels ne suffisent à caractériser des dynamiques sociales nouvelles, dont quelques caractéristiques permettent d'y voir une transcendance de l'idéologie libérale de la part de jeunes - et moins jeunes.