Le blog de C'' Nabum

Notre amour pour ce fleuve ...La remontée du Saumon.Notre Amour pour ce Fleuve ! Nous avons été des enfants nés en bord de Loire. Nous grandîmes parmi les goujons, les rauches et les sternes. Nous prîmes l'habitude de toujours avoir un œil sur le fleuve, le couvant d'un regard brûlant, d'une passion folle. Nous lui parlâmes, lui confiant bien des secrets ! Elle fut le témoin de tant de chagrins dont elle scella à jamais les secrets. Il ne tient qu'à vous de vous en faire adopter.

Une autre idée de la fête  Les mariniers de Loire du département du Loiret ne sont pas des oublieux ingrats. Ils se souviennent encore des subventions d'alors d'un Conseil Général des temps d'opulence qui permirent de financer une partie des embarcations afin d'accompagner le nouvel élan de la marine de Loire. Ils se rappellent aussi avec nostalgie la belle manifestation impulsée par cette institution et qui s'appelait en ces temps d'avant la Crise : « La Caravane de Loire ».

Demandez le programme !Nos bateaux se prennent pour des salmonidés ailés. Puisque de Caravane de Loire il n'y aura, le marinier à qui l'on prête bien attentivement belle et grande descente, va contourner le propos, affronter les flots pour remonter le courant d'une Loire qui roule un peu des épaules en ce moment. Les compagnons et compagnonnes de Chateauneuf, Jargeau, Sandillon, Combleux, Orléans et Meung sur Loire vont se regrouper pour offrir aux passants, aux curieux, aux amoureux du fleuve, une belle remontée comme il y a bientôt un siècle qu'on n'en vit plus !

La grande descente.   Pour la Remontée du Saumon, il nous fallait regrouper toutes nos modestes embarcations de bois à Meung sur Loire, point de départ de notre épopée ligérienne du 17 au 20 mai. Cette fois, pas de remorque ni de convoi routier, la Loire pour unique voie royale et toutes les confréries entre Chateauneuf sur Loire et Orléans, l'arme (un tire-bouchon) au pied pour la folle aventure.

Le clivage sidérant …  Voilà c'est fini ou presque. Il reste derrière nous un champ de ruines, une société clivée comme jamais, des clans qui s'ignorent et se méprisent, des hommes et des femmes qui,durablement, ne pourront plus se parler. La fracture est nette, terrible, douloureuse car elle a fait ressurgir les vieux démons des deux camps. Le pire est à craindre dans une Nation ou l'invective, l'insulte, le dénigrement, l'incompréhension sont devenus les principes actifs de nos relations sociales.