En chamboulant le temps
En bousculant l'histoire
En martyrisant la chronologie
En travestissant la vérité
En défiant la logique
Et en grimant les personnages
Le bonimenteur vous invite à le suivre
Lorsqu'il1…
vous déclare avec gravité :
« Il advint une bonne fois pour toute !
Qu'il vous faudra bien accroire »
Le clivage sidérant … Voilà c'est fini ou presque. Il reste derrière nous un champ de ruines, une société clivée comme jamais, des clans qui s'ignorent et se méprisent, des hommes et des femmes qui,durablement, ne pourront plus se parler. La fracture est nette, terrible, douloureuse car elle a fait ressurgir les vieux démons des deux camps. Le pire est à craindre dans une Nation ou l'invective, l'insulte, le dénigrement, l'incompréhension sont devenus les principes actifs de nos relations sociales.
SarkozySa trace qui reste dans l'Histoire. Les Grands de ce monde, dussent-ils mettre des talonnettes, aiment à laisser dans l'histoire une trace de leur passage, un don à la postérité qui fera date. Nul n'échappe à ce principe constitutif du pouvoir, à cette obligation de postérité que s'imposent ces gens imbus d'eux-mêmes et si peu soucieux des autres. Certains n'hésitèrent pas à sacrifier beaucoup de leurs sujets pour ériger le monument ou réaliser les grands travaux qui porteront leur nom. D'autres s'offrirent beau massacre, terrible bataille afin de se couvrir de cette gloire.
Le souverain poncif La République a-t-elle besoin d'un Palais ?Pourquoi vivre à l'Élysée relève-t-il de l'enfer ?Si la cour est d'honneur que dire de la face cachée du Palais ?Puisque l'homme descend du singe, le Président peut-il descendre de l'urne ?Le président est-il un résident privilégié ?
Des bas et si peu de hauts.Nous l'attendions, nous le redoutions, nous le craignions ce débat qui devait mettre un terme symbolique à cette campagne de tous les excès, de tous les abus, de toutes les manipulations. Notre démocratie s'est habillée depuis deux mois de formules alambiquées, de grands rassemblements ubuesques et de félonies ordinaires. Le point d'orgue devait achever en apothéose, en feu d'artifice ce qui restera au bouquet final comme une détestable démonstration de démagogie.