La théorie et la critique sont comme un puzzle dont l'histoire nous donne les pièces une à une. Nous assemblons ces pièces en aveugle, sans savoir quel sera le motif final ni par conséquent si telle pièce1…
s’ajuste bien à telle autre. Nombre de pièces ne sont pas encore jointives, qui le seront peut-être plus tard, d’autres sont manquantes, certaines sont sûrement perdues ou se trouveront ailleurs. Pourtant, le puzzle finit toujours par prendre forme, et ne pas savoir où l'on va n'empêche pas d'aller quelque part. Ici, on trouvera des pièces de pièces de ce puzzle, des extraits de travaux achevés ou en cours, choisis en fonction de leur résonance au moment actuel.
La racisation ne peut se comprendre sans 1) la volonté de ceux qui se constituent comme "Blancs" de la perpétuer 2) la résistance de ceux qui la subissent. Cette double dynamique constitue le cœur du procès de racisation.
L’annonce par le président Macron d’ouvrir les écoles le 11 mai dans la perspective d’un déconfinement généralisé, si elle n’est qu’un épisode de plus dans la gestion chaotique de cette crise par l’État, montre aussi comment s’articulent les niveaux sanitaires, politiques et économiques dans les décisions gouvernementales, et comment ces décisions sont prises sur le dos des plus pauvres.
"La crise économique ne suivra pas la crise sanitaire, elle a déjà commencé et ne s’achèvera pas avec la fin de la pandémie, pas plus que les émeutes et les révoltes qui en sont la conséquence logique, et ne font elles aussi que commencer. Confiner la misère est impossible."
«Le mouvement n’a jamais défendu aucun des amendements proposés par les députés et s’est toujours, à juste titre, montré indifférent au travail législatif autour de ce texte : il a toujours demandé le retrait pur et simple. On n’attendait rien de l’Assemblée nationale, et voilà qu’on nous la présente comme le lieu de la démocratie offensée.»
Peut-on envisager le blocage comme une stratégie efficace dans les rapports de force actuels ? Quel est le rapport entre le mouvement qui va débuter le 5 décembre et ceux qui secouent le Moyen-Orient et l'Amérique latine ? Une tentative de qualification très générale des formes que pourrait prendre une crise mondiale du capital.
Peut-on envisager le blocage comme une stratégie efficace dans les rapports de force actuels ? Quel est le rapport entre le mouvement qui va débuter le 5 décembre et ceux qui secouent le Moyen Orient et l'Amérique latine ? Une tentative de qualification très générale des formes que peut prendre une crise mondiale du capital.
Peut-on parler de « croissance verte » et de « développement durable » ? La destruction des milieux naturels met-elle en danger le capitalisme, ou seulement les populations ? Pourquoi toutes les négociations sur le climat écouent-elles ? Que seront les « luttes climatiques » à venir ? Autant de questions auxquelles ce texte tente d’apporter un début de réponse.
Peut-on, quand on est sur des positions anarchistes et/ou communistes, critiquer des figures de la radicalité médiatique comme Juan Branco, François Ruffin ou Frédéric Lordon sans se faire taxer d’élitisme ou se voir accuser de « diviser » ce qui serait - presque - notre camp ?
"C’est bien parce que le prolétariat se trouve face à lui-même comme classe du capital qu’il ne peut plus formuler l’abolition du capital comme son programme, qu’il se trouve dans l’obligation de parler le langage de la reproduction vivable du rapport de classes, (...) et qu’il se trouve embarqué dans les diverses expressions populistes, de droite comme de gauche, du conflit de classes."
Le 30 mars 2019, on a appris le décès d’Ange Dibenesha, un jeune homme d’origine congolaise. Il a été arrêté le mercredi 27 mars, sa famille n’a eu de ses nouvelles que deux jours plus tard. Encore une fois, un jeune homme noir n’a pas survécu à sa rencontre avec la police.