Le président Javier Milei a connu la plus grande manifestation de protestation de la dernière décennie et on parle déjà de démissions au sein du gouvernement. Une mobilisation très politique, intergénérationnelle, mélangeant joie et colère. Crise au ministère du Capital Humain.
L’ensemble de la communauté éducative argentine a appelé à une grande marche le 23 avril contre les attaques de Javier Milei à l’éducation. Classes de philo dans les rues de Buenos Aires, grèves et manifestations, certaines fortement réprimées, se déroulent cette semaine en défense de l’éducation publique et contre l'augmentation exorbitante du coût de la vie.
Le communiqué de presse de l’association HIJOS (fils et filles de disparus pendant la dictature) dénonce cette grave agression en précisant que deux individus avaient menacé de la tuer.
Les sénateurs argentins ont voté contre le DNU (Décret de nécessité et d’urgence) ce jeudi 14 mars à une large majorité. Deuxième défaite du président Milei après le retrait le 6 février de la « loi omnibus » à la Chambre de députés.
Ciblés délibérément par les forces répressives, trente cinq photojournalistes ont été blessés parmi les 285 personnes qui manifestaient devant le Congrès argentin les 31 janvier et 1er et 2 février. Un syndicat, une association de photojournalistes et une ONG, ont porté plainte contre le protocole répressif du Ministère de la sécurité de Patricia Bullrich.
Brisant un silence de plus de deux mois, la publication de l’ex présidente d’un document de 33 pages, très critique sur le féroce ajustement du gouvernement de Javier Milei, a été attaquée par quelques ministres et bien accueilli par des membres de l’opposition.
La grève générale du 24 janvier 2024 contre la politique dévastatrice du gouvernement de Javier Milei a déclenché un élan international de solidarité. Centrales syndicales, associations, partis politiques et résidents argentins en Europe et en Amérique Latine appellent à des rassemblements devant les ambassades argentines.
Le président argentin, Javier Milei, cherche à réduire l’État à sa plus simple expression en annonçant le mercredi 20 décembre un « décret de nécessité et d’urgence » (DNU) contenant 300 reformes et en remettant le 27 décembre au Congrès une « loi omnibus ». Une contestation grandissante se met en place dans la rue. Les syndicats appellent à la grève générale le 24 janvier.
Les mesures de la première semaine de la présidence de Javier Milei annoncent la croisade libertaire pour l'instauration d'un nouvel ordre social. « La prison ou une balle » est l'idée maîtresse comme l'a exprimé le député José Luis Espert, pour imposer à l'Argentine un recul de plus de cent ans. Le protocole publié par Patricia Bullrich, ministre de la Sécurité, en précise la nature.
Dimanche 19 novembre, 35 millions d’argentins.es choisiront leur prochain président entre Javier Milei et Sergio Massa. En 40 ans de démocratie ininterrompue, les argentins n'ont jamais été confrontés à deux options diamétralement opposés.
Oscar Sotolano, psychanalyste et écrivain argentin, analyse un mot d'ordre clé du candidat d’ultradroite : "Entre la mafia et l’État, je préfère la mafia"