- 
        
    
        
                
    
        
            
            A Erevan, le simulacre de démocratie qui a présidé à l'élection de la nouvelle secrétaire générale de la Francophonie, la Rwandaise Louise Mushikiwabo, laissera des traces. Et comment ne pas être indignée par le procès en sorcellerie intenté à Michaelle Jean, première femme à occuper ce poste, laquelle n’a pourtant pas démérité ? 
- 
        
    
        
                
    
        
            
            Des termes ont été zappés au profit de la seule appellation contrôlée de "migrant". Un terme tout sauf neutre : contrairement à l’«émigré» ou à l'"immigré", le «migrant» semble venir de nulle part, sans origine ni destination, condamné à errer à l’infini sans jamais trouver un lieu d’ancrage – sorte de nomade des temps modernes. 
- 
        
    
        
                
    
        
            
            La Grèce, le Portugal : deux pays du Sud de l’Europe, qui ont suivi des voies diamétralement opposées pour sortir d’une crise économique profonde. Après 8 années d'une cruelle austérité, la population grecque est sonnée. Le Portugal a refusé l'austérité, pris l'exact contre-pied des mesures du FMI et de l'UE, et son économie affiche une santé insolente. De quoi mettre Bruxelles dans l'embarras... 
- 
        
    
        
                
    
        
            
            L’année 2018 est un bon cru pour le journaliste-écrivain-musicien Serge Bilé : son pays d’origine, la Côte d’Ivoire, reconnaît enfin ses mérites, ses livres historiques cartonnent et sa comédie musicale consacrée à Félix Houphouët-Boigny est annoncée pour 2019. 
- 
        
    
        
                
    
        
            
            Au nom de la lutte contre des maladies tropicales, des apprentis sorciers transforment des pays pauvres en cobayes et en laboratoire d'expérimentation. Au Burkina Faso, il est prévu de lâcher cet été plusieurs milliers de moustiques transgéniques pour lutter contre la malaria. Une marche de protestation est prévue le 2 juin à Ouagadougou. 
- 
        
    
        
                
    
        
            
            Bill Gates au World Economic Forum (WEF) qui s'ouvre aujourd'hui à Davos en Suisse, aux côtés des multinationales de l'agrobusiness in corpore, pour poursuivre une stratégie de prédation et de transformation de l'agriculture du continent africain. Au nom de la faim dans le monde et du changement climatique. 
- 
        
    
        
                
    
        
            
            Les sommets sur le climat se suivent, avec leurs lots de vaines incantations. C'est que pour sauver la planète, il faudrait changer radicalement les règles du commerce international et les pratiques du business mondialisé. Or, de cela, il ne saurait être question. 
- 
        
    
        
                
    
        
            
            Sur le marché des esclaves de Tripoli, le prix d'un être humain oscillerait entre 400 et 700 euros. Et que dire des migrants africains qui triment sur les plantations du sud de l'Italie ou de l'Espagne dans des conditions proches de l'esclavage, pour cultiver les fruits et légumes consommés dans toute l'Europe ? 
- 
        
    
        
                
    
        
            
            La Colombie est l'un des berceaux du maïs en Amérique latine, avec des dizaines de variétés. Mais en l'espace d'une décennie, Monsanto, Syngenta et quelques autres ont asséché le marché, pour imposer leurs propres semences génétiquement modifiées. Les autorités laissent entrer toutes sortes d'OGM, sans aucun contrôle, qui contaminent les cultures. Un crime contre l'humanité ? 
- 
        
    
        
                
    
        
            
            La lecture des étiquettes sur les denrées alimentaires, les conditions de leur fabrication, qu'il s'agisse d'humains ou d'animaux, tournent au film "gore". Bon appétit ou bonne chance ? S'en remettre à sa bonne étoile est une option. Dire non à la nourriture industrielle qui tue à petit feu en est une autre.