Bpnjour
je ferme les commentaires de ce billet
si vous souhaitez continuez le débat et suivre la lettre ouverte merci d'aller sur le blog de Serge Marquis au lien suivant
https://blogs.mediapart.fr/serge-marquis/blog/190521/lettre-ouverte-mediapart
je vous laisse cependant le texte et l'état des signatures au 18/05/2021 au soir.
merci
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Je voterais FH aprés avoir voté montebourg pour deux raisons majeures - 1- c'est le seul qui a parlé de droit de veto de l'Etat dans le conseil d'administration des banques- 2 - c'est le seul qui a parlé de réforme fiscale dés 2012 ! Martine Aubry c'est DSK. Quand on connait Cambadelis on a tout compris.
La droite par le 5% du corps electoral par dépit jalousie et mauvaise foi. Or si on prend 45 millions d'inscrits, 50% d'abstensionnistes et un électorat PS à 25% au premier tour (c'est large) cela fait au total 5,6 Millions d'electeurs socialistes potentiels, 2.5 millions sont allé voter soit plus de 45% des électeurs socialistes.
L’affaire des fadettes et quand même formidable, pris en flagrant délit de violation de la loi, l’UMP entonne le refrain habituel de la diversion autour de la rengaine, «le méchant fonctionnaire qui a violé le secret de l’instruction, c’est cela l’intolérable!».
Une des problématiques sur laquelle j’aimerais débattre consiste dans la différence entre l’action intellectuelle et l’action politique et des limites à cette action. Robespierre, si je résume ce que j’ai compris de son action, était un homme de droit et homme politique, appartenant au comité de salut public. Il mettait son action au service de son idéal de justice. Pour lui elle passait par l’atteinte du but révolutionnaire et donc il soumettait ses principes à ce but.Camus a davantage porté son action sur les mots et la pensée, par l’écriture et l’échange. Il subordonne l’action.
2 Camus, le tourment de l’amour dans la tempête de la guerre, le choix de la vie.Camus, le gamin pauvre du quartier Belcourt, à Alger ...Camus repéré par son instituteur M. Germain, dont la famille très modeste, l’a accompagné avec respect, vers la voie qu’il s’est tracé, de l’écriture et de la pensée.Camus philosophe, qui lorsqu’ il rend hommage à son professeur de lycée, jean Grenier, parle d’un homme qui lui a appris à sentir plus qu’ à penser. Cela non sans humour, ni malice puisque sa sensualité imprègne son œuvre.Camus, gardien de but, fils du peuple, agile dans son corps, qui restera amoureux toute sa vie de la profondeur du ciel azuré d’Afrique: “ On ne sort pas du ciel qui nous contient.”Camus, homme devenu, diminué par la maladie qui lui ronge les poumons mais qui jamaisne négligera le plaisir sensuel d’être là et d’exister.Camus, qui parle de cette jeunesse comme d’une innocence, “ c’est-à-dire avec pas d’idées du tout.”Camus l’homme qui demeure éternellement jeune et dont l’œuvre inachevée semble comme lui à l’aube de sa maturité. Arrêté brutalement dans son élan alors qu’il ébauchait le Premier Homme, qui peut être aurait abouti par sa beauté et sa simplicité à illustrer l’amour qu’ il portait à la vie.Camus, homme déchiré par la tragédie de la guerre, celle du monde, puis celle d’Algérie.A première vue, sa pensée paraît limpide, transparente. Certains diront trop simple. Son style littéraire n’en serait pas un et sa pensée serait dénuée de concepts. Sa morale distante de toutes idéologies politiques et de toutes croyances provoque des interrogations. Y a-t-il une impasse morale et des dilemmes éthiques de la pensée camusienne ?