Attentif aux traumatismes du travail, que d'autres appellent risques psychosociaux, violences, burn-out, harcèlement, troubles musculo-squelettiques, etc, je me suis attaché à en rechercher les causes.1…
Il apparaît nettement que le système économique est à l'origine de tous ces maux du travail.
Deux axes majeurs les entretiennent ; l'intensification et le management.
Si l'on observe effectivement les conséquences de la financiarisation de l'économie sur le monde du travail effectivement nous retrouvons tous les traumatismes cités ci-dessus. L'entreprise est devenue un outil de spéculation devant produire un rendement et les cadres sont devenus des outils de gestion pour contrôler le travail et non pour l'aider.
À partir de ces constats, j’écris et j'élargis souvent mon propos à la gestion politique du pays qui est grandement complice de cet état de fait.
Donc dans ce blog, les articles portent aussi sur toutes les formes de conséquences de l'économie libérale.
J’ai le sentiment que la République n’est pas en marche dans le bon sens. Mais cela repose à priori sur une impression qui mérite d’être vérifiée. Pour savoir si un problème existe, il faut observer l’écart entre la norme (le normal, la règle, la loi) et le réel (les faits). Si la réalité n’est pas conforme à la norme alors il y a un problème et, en matière de République, il y a un problème.
Certains syndicalistes (et autres) ce sont émus de voir le secrétaire général de Force ouvrière rester à la tête de la Confédération alors que soi-disant il aurait été mis en minorité par les militants de l’organisation. Ce ne sont pas des démocrates et je m’en explique.
Tant que la santé au travail sera la subordonnée de l'employeur il n'y aura pas grand chose de possible.
Comme « on ne résout pas un problème avec les modes de pensées qui l'ont engendré » (Albert Einstein), et « comme il faut agir en homme de pensée et penser en homme d’action » (Bergson), il est temps de traiter de la complexité de cet enjeu de santé au travail autrement.
(article publié en juillet 2017 et coloré en jaune en décembre 2018). Le « philosophe » Macron a manifestement profité des enseignements qu’il a reçu d’Etienne de La Boétie dans le « Discours de la servitude volontaire ». Sans être un tyran lui-même, il a compris que la majorité silencieuse est respectueuse du chef, voire admirative et qu’elle lui vaut une soumission à toute épreuve ;
Si Machiavel présupposait que les hommes sont par nature mauvais, Rousseau au contraire pensait que c’est la société qui corrompt les hommes qui sont bons par nature. On peut ainsi comprendre à la fois, l’admiration du Président Macron pour Machiavel au détriment des gens qui ne sont rien et, la logique économique qui en découle.
La fusion du CHSCT avec le Comité d'entreprise serait un mauvais coup porté à la Qualité de vie au travail, à la prévention des risques professionnels, au bien-être et à l'efficacité au travail. Ce projet est un contresens historique. Oui le CHSCT doit s'inscrire dans son nouvel environnement des services de santé au travail et des Intervenants en Prévention des Risques Professionnels (IPRP).
La « macromania » embrase les classes les plus aisées qui voient dans le nouveau Président l’espérance d’un avenir meilleur. Pour eux, ils ont raison ! Mais pour les autres ?
Onze candidats ! On ne peut pas dire que l’on soit porté par un enthousiasme délirant pour s’empresser derrière celui qui incarnerait toutes les qualités attendues. Mais quel candidat pourrait à lui seul porter la totalité des espérances ? Il faut être clair ! Aucun ! C’est pourquoi il parait indispensable d’être clair sur les éléments qui orientent le choix final.
Il est possible qu'un jour, les locataires de cette planète que nous sommes tous, élèvent leur regard pour projeter leurs intérêts à long terme. Pour cela il faut comprendre le monde et son économie. Thomas Piketty dans son livre le Capital du XXiè siècle nous éclaire de quelques savoirs qu'il est important de connaitre. Je me suis arrêté sur le chapitre de la dette.
La suppression d’emplois de fonctionnaires est devenue l’enjeu primaire de la campagne électorale d’une droite décomplexée par une gauche anesthésiée. Mais que cache en vérité cette volonté ? Pour quels résultats ? Ces candidats annoncent-ils une société de consommateurs basée sur le profit pour quelques uns plutôt qu’un espace qui fait société pour des citoyens ?