En Algérie dans le domaine de l'économie existe des lobby, lobby du gaz naturel, lobby de "l'agriculture saharienne". La liste est longue. Il y a également un lobby qui a été dénoncé publiquement par le président Tebboune : le lobby des importateurs de maïs dont l'office algérien des aliments du bétail.
L’Algérie a passé une commande pour l’achat de 420.000 tonnes de blé tendre. Cet achat opéré par l’Office algérien des céréales (OAIC) intervient alors que le ministère de l’Agriculture table sur une récolte qui devrait permettre d’engranger 5 millions de tonnes de céréales en 2025. Face au coût de ces importations, des alternatives existent.
En Algérie, le manque de fourrage est patent et les éleveurs de moutons se plaignent. Les consommateurs disent ne plus pouvoir acheter de la viande face à l'envolée des prix. Pourtant, le secteur de l'élevage recèle des potentialités. C'est le cas de l'urée, un produit sous-utilisé produit par la Sonatrach et largement exporté.
Lorsqu’on voyage en voiture en Algérie, il y a deux éléments prédominants dans le paysage : des écoliers allant ou revenant de l’école[1] et des moutons. Dans un pays où existe une « fête du mouton » ou Aïd el Kébir, il semble normal de rencontrer des moutons ; sauf que cet animal pousse l’Algérie vers le chaos.