Mémoires du colonialisme

Un nouveau procès est fait, via Oscar Temaru, à la liberté d’expression indépendantiste tahitienne dans les Eaux troubles de la justice pan-océanique française en Polynésie. L’affaire à lėgitimité d’autodétermination politique, au fond, est « dépaysée » en Kanaky pour noyer le poisson dans le droit colonial. Le FLNKS monte au créneau.

Poussé par 10 marches et 8 années de lutte culturelle du Mouvement International pour les Réparations (MIR-Guyane) et de l'Association Nika, le Conseil municipal de la Ville débaptise en 2013 le Bd Jubelin en Bd Nelson Mandela. Après la récente chute de Schoelcher (*), il remise Christophe Colomb en son colonial purgatoire. Les rues Voltaire, Baduel et l'Avenue du Général De Gaulle sont en sursis

On casse du nègre et on nettoie les traces ! Paris – Les Halles, au cœur de la capitale nous sommes abusés mon camarade et moi pour nos corps et cœurs de Noirs, le 28 septembre 2020 vers 16h15. Ces violences policières invisibles et invisibilisées envers les Noirs questionnent le rapport colonial qui articule toujours l’exercice de l’autorité dans nos socialités contemporaines.

ATTENTION !! DU 25 SEPTEMBRE AU 10 OCTOBRE !! Le peuple Kanak se lève une fois de plus pour réclamer sa liberté. Le 4 novembre 2018, ils ont du voter au référendum d’autodétermination pour l'accès à l'indépendance. Au delà de l'enjeu électoral, une vraie question subsiste : la culture Kanak survivra-t-elle à la mondialisation et à la destruction industrielle de son pays ?

« Le MIR, ne s’inscrit pas dans une revendication intégrationniste d’égalité des droits pour les territoires nationaux de Guadeloupe, de Martinique et de Guyane. Le MIR prône l’émancipation de ces peuples de la tutelle française. C’est la seule voie qui permettra à ces peuples de se libérer du racisme institutionnel français »

Les échéances électorales françaises se bousculent dans une Guyane bercée de colonialcratie* à la mesure historique insoutenable de son absolue surdétermination par la "métropole". Donnant suite à son autonomie de fait mise en actes en mars-avril 2017, l'autodétermination des guyanais.es reprendra aussi le chemin de son inaliénable droit auprès des instances internationales. (Pierre Carpentier)

Il y a longtemps que la parole raciste et haineuse s’est libérée sur de nombreuses chaînes info tv et radios sans la présence de contradicteurs et sans la contestation en masse des citoyens, des politiques, des autorités, de la justice et surtout du CSA. En ce jour anniversaire de La proclamation de la République française du 4 septembre 1870 j’appelle la rédaction de Mediapart à se mobiliser.

« LA COUTUME EST LA MATRICE DE LA SOUVERAINETÉ ! » Jacques Bodeouarou, in NATION.S de Florent Rillon et Hélène Magne. Projections : le 3/09 : au DOC à Paris XIXème - le 6/09 : à l'A.E.R.I., Montreuil (Rencontres Internationales 2 : table ronde) - le 8/09 : à La Conjuration des Fourneaux, Rouen (+ repas océanien) - le 9/09 : au Cinéma l'Univers, Lille (en présence de militants Kanak)...

Le 6 septembre de 19h30 à 23h30 à l'A.E.R.I, 57 rue Etienne Marcel, 93100 Montreuil, nous proposons une projection suivie d'une table ronde décoloniale autour de la question spécifique de la Nouvelle Calédonie et l'oppression des peuples Kanak, avec les peuples en luttes Soudanais, Syriens et le collectif Survie ainsi que les réalisateurs du film.

Rendez-vous dans le XIXème au 26 rue du Dr Potain à 19h30. Les débats ouvriront sur les formes de vie que nous désirons pour un avenir soutenable de notre monde. La critique de ce film ne porte pas seulement sur la politique française, mais contient bien une remise en cause radicale de l'Esprit Français lui-même ainsi que la quasi intégralité de sa forme de vie. Un film décolonial et écologique.