Cette édition a pour ambition de suivre l'actualité autour des OGMs et des biotechnologies.
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une édition engagée qui, si elle ne situe pas dans une opposition systématique au principe même de modification génétique, se situe clairement dans la lutte actuelle contre les OGMs et de toute forme de privatisation du vivant.
Au delà des risques bien réels de contamination et de dissémination des OGMs, de la non évaluation des risques pour la santé humaine, le plus grand danger est bien celui de voir quelques grandes firmes contrôler l'alimentation de l'humanité par le biais d'un contrôle exclusif des semences.
Parmi les craintes que suscitent les OGMs, la dissémination de ceux-ci dans l'espace naturel et la contamination des espèces naturelles reviennent régulièrement. C'est désormais un fait avéré.Selon une étude faite aux Etats-Unis, où plus de 2 millions d'hectares de colza OGM sont cultivés, par une équipe de Meredith Schafer de l'université d'Arkansas, qui a collecté des plants de colza au bord des routes, parcourant 5400 km dans le Dakota du Nord, 86% des plants collectés présentaient des gènes de résistance à un herbicide, dans une région où le colza OGM n'est pas cultivé, même si le transport de semences OGM sur ces routes peuvent expliquer le fort taux de contamination.
Le 28 juillet 2010, les denrées alimentaires et les aliments pour animaux contenant ces maïs * sont désormais autorisés à la commercialisation sur le territoire européen et ce pour les 10 ans à venir. Seule leur culture est interdite.