E-stonie.fr, c'est le blog tenu pendant dix jours par dix-sept étudiants-journalistes du Celsa, partis explorer ce petit pays sur les bords de la mer Baltique. A travers1
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une série de reportages multimédia, ils racontent un autre visage de l'Europe, à trois heures d'avion de Paris.
En 2011, l'Estonie fête vingt ans d'indépendance retrouvée après la fin de l'Union soviétique et son entrée dans une zone euro en pleine turbulence. Tallin est la capitale européenne de la culture et un roman estonien, « Purge », rencontre un succès international. Inventés par des Estoniens, Skype est racheté par Microsoft pour 8,5 milliards de dollars et les start-up pullulent. Mais le pays qui a misé sur les nouvelles technologies pour booster sa croissance se remet difficilement de la crise financière mondiale, avec un taux de chômage à 14% et un des taux d'inflation les plus élevés d'Europe. Où l'on découvre un pays en pleine mutation et des habitants plein de ressources.
Tous les ans au mois de mai, des bénévoles estoniens partent collecter les tas d'ordures sauvages qui polluent les forêts et les communes. Nom de code : le projet Let's do it.
Originaire de Narva, Dimitri fait partie des 15,5 % de chômeurs de cette ville frontalière, au Nord-Est de l'Estonie. Russophone, il vit de petit jobs illégaux et veut quitter son pays.
Entre 50 000 et 100 000 Estoniens font régulièrement l'aller retour entre Helsinki et Tallinn. Ils partent travailler en Finlande, attirés par des salaires plus haut et poussés par le chômage en Estonie. Reportage sur le Baltic Princess, direction Tallinn.
Vingt ans après la chute du communisme, l’Estonie arrive neuvième dans le classement mondial de Reporters Sans Frontières sur la liberté de presse. Une place qu’elle doit à sa volonté de préserver sa démocratie récemment retrouvée. Entretien avec Meelis Mandel, rédacteur en chef du grand quotidien d’affaires Äripäev.
A 300 km à l'est de Tallinn, un pont sépare Narva l'Estonienne de sa voisine russe Ivangorod. Une frontière que de nombreux Estoniens traversent pour faire du marché noir. Pour eux, c'est souvent une question de survie. Reportage au coeur de ce point de passage.
Tarvi Martens est considéré comme le « père » du vote électronique, instauré en 2005 en Estonie. Un quart des électeurs ont voté sur Internet aux dernières élections en mars, en s’identifiant avec leur ID-Kaart (carte d'identité à puce) ou leur téléphone.
Dans le centre historique de Tallinn, les restaurants d’inspiration médiévale attirent les touristes. Visite chez « Olde Hansa », le plus réputé d’entre eux.
Pour retrouver les temps bénis du quasi plein-emploi, les mesures anti-chômage se sont multipliées ces deux dernières années. Reportage à Tallinn, dans le Pôle emploi estonien.
Depuis 2008, l'OTAN dispose d'un centre de défense électronique en Estonie. Sa mission : protéger les réseaux des pays membres contre les attaques dirigées vers les institutions et les grandes entreprises. Entrée dans ce lieu sensible.
L’ID-Kaart existe en Estonie depuis 2002. Cette carte d’identité équipée d’une puce permet de se connecter à l’ensemble des services de l’administration, comme son dossier médical ou sa déclaration d’impôts, mais aussi de payer en ligne ou de voter.