La tentation nationaliste gagne aussi la Corée du Sud. Alors que Séoul tente de relancer son économie et de réchauffer ses relations avec Pékin, une vague de manifestations anti-chinoises gagne la rue.
On le croise partout : sur les marchés d’Abidjan, de Yaoundé ou d’Accra, dans les défilés de Dior, dans les studios photo de Bamako immortalisés par Seydou Keïta ou Malick Sidibé, jusque sur les tote bags branchés de Brooklyn, de Londres ou de Paris. Aujourd’hui, il est au cœur des débats contemporains sur l’identité, la mondialisation et la réappropriation.
Le 15 août 2025, la Corée du Sud commémore les 80 ans de sa libération. Mais derrière les drapeaux, d’autres mémoires resurgissent : celles de femmes brisées par l’histoire, réduites au silence sous l’occupation. Certaines, anciennes « femmes de réconfort », ont trouvé dans la peinture une façon de dire l’indicible.
« Le nez de Cléopâtre, s’il eût été plus court, toute la face de la terre aurait changé », écrivait Blaise Pascal. Il suffit de pousser la porte de l’exposition « Le Mystère Cléopâtre », à l’Institut du Monde Arabe à Paris, pour comprendre pourquoi cette formule a traversé les siècles.
Je suis allée voir Sinners, le dernier film de Ryan Coogler. Je savais d’avance que ce ne serait pas un simple film de vampires. Et je n’ai pas été déçue. Sinners est une fiction de genre habitée par une mémoire vivante : celle du blues, de la musique noire américaine, et des luttes d’un peuple qu’on n’a jamais vraiment laissé respirer.
Il y a deux ans, je flânais dans le quartier de la rue des arts à Gwangju. L’endroit vibrait de jeunesse : cafés, restaurants, petites boutiques, expos et concerts improvisés. Ce printemps 2025, j’y suis retournée. L’ambiance avait bien changé.