Bienvenue dans le grand casino mondial, version Schengen. Ici, les règles sont simples : vous êtes africain ? Payez pour tenter votre chance. Le jackpot ? Un tampon sur votre passeport. Le plus souvent, vous perdez. Mais la maison, elle, gagne toujours. Et elle encaisse, sans jamais rembourser.
C’est drôle comme les hommes politiques se ressemblent tous. Même sourire crispé, même poignée de main molle qu’on essuie discrètement sur le pantalon, mêmes absurdités bien rodées : l’un danse sur de la K-Pop, l’autre joue au Chirac en avalant tout ce qu’on lui tend.
Bref, la politique, ce grand théâtre où l’on fait semblant d’aimer tout le monde, surtout à 8 jours d’un scrutin.
Il y a des luttes qui font grand bruit… puis s’éteignent sans laisser de trace. Ou si peu. Les cortèges se dispersent, les slogans se recyclent, les images pâlissent. Et puis il y a celles qui survivent, non pas seulement par le sang versé ou les discours prononcés, mais parce qu’elles ont été chantées, racontées, projetées, transmises.
Il y a des luttes qui font grand bruit… puis s’éteignent sans laisser de trace. Ou si peu. Les cortèges se dispersent, les slogans se recyclent, les images pâlissent. Et puis, il y a celles qui survivent, non pas seulement par le sang versé ou les discours prononcés, mais parce qu’elles ont été chantées, racontées, projetées, transmises.
Il y a quelque chose de pourri au royaume des bonnes mœurs. À chaque nouvelle affaire d’abus sexuel, un même ballet funèbre recommence : la victime monte sur le banc des accusés, pendant que l’agresseur est souvent protégé par un épais brouillard d’excuses publiques et d’indulgence collective.
À trois semaines de la présidentielle, le Parti conservateur sud-coréen (PPP) s’enlise dans un feuilleton absurde : tentative de renversement interne, éviction nocturne, putsch raté… La droite coréenne, plus divisée que jamais, affronte le favori Lee Jae-myung. Retour sur une semaine de chaos politique à Séoul.
Jeonju, en Corée du Sud, début mai. Une nouvelle fois, je me suis laissée happer par ce rendez-vous devenu pour moi un rituel : le Festival International du Film de Jeonju. Cette 26e édition, tenue du 30 avril au 9 mai 2025, a proposé 224 films, un kaléidoscope de récits venus de Corée et du monde entier.
Le 5 mai 2025, en regardant le tapis rouge du Met Gala, j’ai eu la sensation d’assister à plus qu’un événement de mode. Ce soir-là, les corps noirs défilaient comme autant de récits.
Des paquebots comme œuvres d’art ? C’est le pari de cette exposition présentée au MuMa du Havre. De 1913 à 1942, les traversées transatlantiques ont embarqué à leur bord design, mode, cinéma et publicité. Une immersion dans l’esthétique flamboyante et oubliée d’un monde où l’art et le luxe naviguaient en première classe.