Il y a des luttes qui font grand bruit… puis s’éteignent sans laisser de trace. Ou si peu. Les cortèges se dispersent, les slogans se recyclent, les images pâlissent. Et puis il y a celles qui survivent, non pas seulement par le sang versé ou les discours prononcés, mais parce qu’elles ont été chantées, racontées, projetées, transmises.
Il y a des luttes qui font grand bruit… puis s’éteignent sans laisser de trace. Ou si peu. Les cortèges se dispersent, les slogans se recyclent, les images pâlissent. Et puis, il y a celles qui survivent, non pas seulement par le sang versé ou les discours prononcés, mais parce qu’elles ont été chantées, racontées, projetées, transmises.
Il y a quelque chose de pourri au royaume des bonnes mœurs. À chaque nouvelle affaire d’abus sexuel, un même ballet funèbre recommence : la victime monte sur le banc des accusés, pendant que l’agresseur est souvent protégé par un épais brouillard d’excuses publiques et d’indulgence collective.
À trois semaines de la présidentielle, le Parti conservateur sud-coréen (PPP) s’enlise dans un feuilleton absurde : tentative de renversement interne, éviction nocturne, putsch raté… La droite coréenne, plus divisée que jamais, affronte le favori Lee Jae-myung. Retour sur une semaine de chaos politique à Séoul.
Jeonju, en Corée du Sud, début mai. Une nouvelle fois, je me suis laissée happer par ce rendez-vous devenu pour moi un rituel : le Festival International du Film de Jeonju. Cette 26e édition, tenue du 30 avril au 9 mai 2025, a proposé 224 films, un kaléidoscope de récits venus de Corée et du monde entier.
Le 5 mai 2025, en regardant le tapis rouge du Met Gala, j’ai eu la sensation d’assister à plus qu’un événement de mode. Ce soir-là, les corps noirs défilaient comme autant de récits.
Des paquebots comme œuvres d’art ? C’est le pari de cette exposition présentée au MuMa du Havre. De 1913 à 1942, les traversées transatlantiques ont embarqué à leur bord design, mode, cinéma et publicité. Une immersion dans l’esthétique flamboyante et oubliée d’un monde où l’art et le luxe naviguaient en première classe.
Il y a d’abord ce nom : Pharrell Williams. Beaucoup viennent pour lui. Par curiosité, par fidélité, par amour de la pop culture. Mais ce qu’ils découvrent en poussant la porte de la galerie Perrotin à Paris risque bien de les surprendre.
Bientôt le Festival de Cannes (du 13 au 24 mai 2025), et pour cette occasion, je vous propose d’aller à la rencontre de Karine Barclais, fondatrice du Pavillon Afriques. À l’heure où la 6ᵉ édition de cette plateforme unique s’apprête à ouvrir ses portes, elle revient sur son engagement en faveur des cinémas d’Afrique et de sa diaspora.